Le samedi 17 novembre à Bailleul à la salle Sévigné nous aborderons le thème de la pratique personnelle à la maison.
Ne pas oublier que traditionnellement (pendant des siècles), la pratique du yoga était une
pratique personnelle et non collective. L’élève apprenait dans un
premier temps avec un maître et ensuite s’éloignait dans sa «caverne»
pour plonger dans son expérience. Ce n’est pas que les cours collectifs
ne soient pas nécessaires mais plutôt qu’une pratique personnelle est
indispensable pour véritablement avancer sur le chemin du Yoga et goûter
aux précieux moments de paix intérieure.
La
plupart d'entre vous ont envie d'être autonome et créatif, mais souvent
le manque d'outils et/ou de motivation fait que vous abandonnez vite.
Nous
verrons alors ensemble quel est l'objectif du yoga, comment créer sa séance, inventer des
enchaînements, utiliser des supports,... Mais aussi grâce à quelques
astuces comment garder la motivation sur le long terme.
... Et si nous nous lancions un défit de 40 jours? Des témoignages ici.
J'apporterai mon harmonium indien pour terminer la séance joyeusement.
Pour
les personnes qui viennent de loin, prévoir de partir beaucoup plus tôt
car ce 17 novembre les routes pourront être bloquées par les routiers.
Vous pouvez éventuellement dormir la veille près du lieu du stage.
Faites-moi signe si cela vous concerne.
Le civisme
le plus profond, c'est d'arrêter de contaminer le monde avec sa
souffrance psychologique. C'est pour cela que le yoga est l'art
civique par excellence. Quand on fait du yoga, on ne peut plus être
malheureux. On se rend disponible au chagrin quand il vient. On n'est
pas triste, on sent la tristesse. Elle vit, elle bouge, vit et meurt.
Le yoga est une pratique adaptée à tous qui permet de retrouver un état
d'unité entre le corps et le mental, le souffle conscient étant le pont
entre les deux. Nous travaillons alors sur le corps pour augmenter
force, souplesse, équilibre, vitalité, ouverture, ancrage,... (asanas)
et nous équilibrons nos énergies (systèmes nerveux sympatique et
parasympatique) grâce aux différentes techniques respiratoires (pranayama).
Ces pratiques sont des préparations pour avoir une meilleure assise
pendant la méditation (dharana, dhyana). Ce temps de silence et
d'immobilité en fin de séance est l'occasion d'être plus présent à tout
ce qui se déroule dans notre mental et dans notre corps. Cela permettra de
prendre un certain recul face aux aléas de la vie, d'être de plus en
plus en phase avec nos aspirations les plus profondes et surtout de
réaliser qui nous sommes... ...Mais comme disait un grand sage: "Une once
de pratique vaut mieux que dix mille mots"
Vous voulez vous mettre au yoga, encouragés par vos amis qui ne
jurent que par cela, boivent des boissons verdâtres et diffusent à qui
mieux mieux les photos de leurs derniers exploits de souplesse ? Vous aurez l’embarras du choix, tant l’offre abonde aujourd’hui sous
nos latitudes. Que vous soyez enceinte, du troisième âge, encore enfant
ou adolescent, en mal d’acrobaties, que vous ayez mal au dos ou aux
yeux, que vous souffriez d’anxiété, de dépression ou de troubles du
sommeil, sachez qu’il existe une offre spécifique adaptée à vos besoins.
Elle se décline même de façons plus originales encore : on peut ainsi
faire, en Suisse, du yoga du rire1, du yoga dans les airs2, du yoga sur un stand up paddle3, du yoga dans une salle surchauffée à 40°4 ou encore sur la neige5,
les pieds solidement ancrés dans vos chaussures de ski. On peut aussi
pratiquer le yoga tout nu, en se masturbant jusqu’à atteindre l’orgasme
au vu et su de ses camarades de cours dans un cours collectif
d’orgasmic-yoga proposé à Zurich6. Certains pays européens déclinent même ce sport sous des aspects insolites, que ce soit une bonne bière à la main à Berlin7, complètement immergé dans une piscine en France ou en douce compagnie de son chien aux Etats-Unis8. La popularité du yoga n’est aujourd’hui plus à prouver. Son nombre croissant d’adeptes, de centres et d’enseignants9
nous rappellent – s’il le fallait encore – à quel point cette
philosophie indienne muée en art de vivre s’est implantée chez nous. Origines du yoga Et pourtant, avant d’être un sport déclinable à l’envi, le yoga est avant tout une discipline spirituelle. Les premières traces faisant état d’une philosophie yogi datent de
3000 ans avant Jésus-Christ et sont imputables à une civilisation
antique de la vallée de l’Indus, dans le sous-continent indien. Par la
suite, différents textes vont y faire référence : d’une part, les Védas
(textes sacrés de l’Inde, à la base de la religion védique) et, d’autre
part, deux poèmes épiques hindous (le Ramayana et le Mahabharata). Ce
n’est pourtant qu’aux alentours du XVe siècle que les
postures du yoga sont réellement codifiées et que cette philosophie
acquiert son aspect gymnastique, tel qu’on le connaît aujourd’hui (on
parle alors de hatha-yoga). Si ces différentes sources fournissent chacune leur vision de
l’enseignement du yoga, toutes se rejoignent en un point : le yoga a
comme but de réunir l’âme individuelle à l’absolu, à l’esprit universel ;
de faire parvenir le corps et l’esprit à une harmonie et une plénitude
libérées de l’ego. Le mot « yoga » en lui-même signifie d’ailleurs, en
sanskrit, « unir, joindre ». En d’autres termes, le yoga a pour objectif
de nous joindre en nous-mêmes, dans nos aspects physique, psychique et
spirituel10,
puis de nous joindre au monde qui nous entoure sans que nous projetions
ou superposions nos idées sur celui-ci. Le but du yoga, bien avant
d’être physique, est essentiellement spirituel. Ainsi, si « le yoga
commence par le corps, […] son but ultime est de le transcender. »11
Toutes les postures (asanas) du yoga n’ont en effet d’autre finalité
que de préparer physiquement ses adeptes à leur finalité : la
méditation, qui nous éloigne de ce qui est matériel (le corps, le
mental) et nous ramène à l’immortalité de l’âme. La philosophie du yoga est également porteuse de valeurs morales. Ses
quatre « voies » principales préconisent notamment d’agir de façon
désintéressée sans chercher de récompense de quelque nature qu’elle soit
; d’apprendre à contrôler les fluctuations de sa pensée et de ses
sens ; de pratiquer la non-violence ; de faire preuve de véracité, de
modération en toute chose et de non-possessivité.12 Répondre au besoin occidental Il semble dès lors aisé de comprendre pour quelle raison le yoga a
rencontré un tel succès dans nos sociétés souvent matérialistes,
rationnelles et psychiquement exigeantes. En tant que sport tout
d’abord, puisqu’il est médicalement prouvé que le yoga a de nombreuses
vertus sur notre santé physique, comme toutes les pratiques sportives –
mais aussi en tant que moyen thérapeutique, dans des sociétés qui voient
apparaître de plus en plus d’individus isolés, présentant des troubles
psychiques et/ou suicidaires. En Suisse, par exemple, 16% de la
population présente des symptômes de détresse psychologique tandis que
6% souffrent de dépression13. Son taux de psychiatre par habitant est le plus élevé de tous les pays membres de l’OCDE14. Au niveau mondial, ce sont, selon l’OMS, plus de 615 millions de personnes qui sont touchées par la dépression et l’anxiété15
– un chiffre qui ne cesse d’ailleurs d’augmenter. Au-delà du traitement
habituellement proposé (la psychothérapie et/ou la pharmacologie16),
le yoga ainsi que la méditation de pleine conscience se sont révélés
être une alternative douce et efficace. Car face à la rumination
négative, nos automatismes néfastes et nos projections biaisées, ces
méthodes nous apprennent justement à nous observer davantage sans nous
laisser embarquer par nos pensées, ainsi qu’à voir le monde tel qu’il est – d’où cette fameuse « union » dont nous parlions, qui est à la base du yoga. Un juteux marché Si de nombreux spécialistes se réjouissent de cette recrudescence de
la pratique du yoga dans nos sociétés (dont les bienfaits ont été
prouvés « au niveau somatique, sur le système immunitaire notamment, et
au niveau psychique, avec une diminution du niveau de stress et des
symptômes anxieux et dépressifs »17),
l’on peut toutefois s’interroger sur les modalités de l’engouement
qu’elle engendre depuis quelques années un peu partout dans le monde. Rappelons qu’en Suisse, en 2014, le yoga était le 11ème
sport le plus pratiqué, après la randonnée pédestre et avant le tennis.
Environ 7% de la population s’y adonnait alors, avec une majorité
écrasante de femmes.18Mais
le pays que le yoga semble avoir conquis avec le plus d’efficacité est
sans conteste les États-Unis, dont le yoga constitue la 4ème industrie à
la croissance la plus rapide. Selon une étude nationale réalisée en
2016, les quelque 36 millions de yogis américains dépensent environ 16
milliards de dollars par année – non seulement en cours, mais aussi en
vêtements, en tapis, en livres, en CDs de musique et en DVDs instructifs
massivement vendus ! En effet, en plus d’être de plus en plus
populaire, le marché du yoga et de ses produits dérivés explose. Il
semble désormais impossible de devenir yogi sans être vêtu des plus
jolies tenues assorties, dont le prix, lui aussi, décolle. La mise en scène du yoga Si la philosophie hindoue est parvenue à se muer en un business
colossal, c’est en grande partie grâce aux réseaux sociaux sur lesquels
les yogis se mettent en scène, exposant dans une nonchalance feinte
leurs dernières prouesses. Tout en arborant un air serein et détendu,
elles posent dans des lieux rayonnants et verdoyants, susceptibles de
faire baver d’envie la citadine stressée et légèrement sédentarisée.
Suivies par des milliers d’utilisatrices en quête de la même souplesse
et du même corps athlétique, les yogis du troisième millénaire en
profitent pour faire allégrement la publicité des marques de leurs
tenues dans chacun de leurs posts. Elles font étalage de leurs
performances physiques, de leur corps affiné et de la sophistication de
leurs tenues. D’humeur commerçante, certaines vendent leur propre manuel
de yoga et font la promotion de ceintures spécifiques qui permettent de
renforcer les muscles abdominaux. D’autres encore diffusent massivement
des photos de leurs followers prouvant leur progression
gymnastique et leur perte de poids – afin d’encourager la communauté
féminine à se dépasser dans leurs postures et à acquérir la même
musculature. L’abondance de ces photos sur les réseaux sociaux est telle
que l’on peut en venir à se demander s’il est même possible de
pratiquer le yoga sans maîtriser l’art du self-photographing, self-filming et self-promoting – le tout entre deux respirations profondes. La dénaturation occidentale Or, nous l’avons vu, le principe même du yoga est bien éloigné de
cette commercialisation à outrance et plus particulièrement de cette
quête de la performance. Elle est même tout leur contraire : une
pratique individuelle, pacifique et ascétique, qui est censée nous
relier à nous-mêmes et au monde – mais justement pas au regard des
autres, ni au consumérisme et au matérialisme que nous connaissons déjà
fort bien. La première victime de cette commercialisation est
sans conteste la communauté féminine : déjà rudement soumise aux normes
esthétiques et physiques valorisées par nos sociétés, elle se retrouve
une fois de plus confrontée à un idéal qu’il lui faut atteindre. Même
l’activité censée être la plus spirituelle et désintéressée est une fois
de plus muée en prétexte lucratif, exploitant les femmes et leur besoin
d’acceptation d’elles-mêmes. Voilà donc la pratique du yoga transformée
en pratique narcissique et exhibitionniste, alors qu’elle préconise
avant tout un décentrement de soi. Certes, toute discipline est
naturellement amenée à évoluer et à s’adapter au gré de ses terres
d’ancrage mais force est de constater que, malgré son désir d’intégrer
cet art spirituel à sa culture, notre société occidentale n’a réussi
qu’à le transformer – consciemment ou non – en ce dont elle voulait
justement guérir. 1.http://yogarire.ch 2.Le Temps, yoga aérien, 21 septembre 2016 https://www.letemps.ch/lifestyle/2016/10/07/lesprit-leger-yoga-volant 3.Femina, 12 juillet 2016, http://www.femina.ch/loisirs/news-loisirs/sport-zen-eau-stand-paddle-yoga-adresses-suisse 4.http://www.bikramyogageneva.ch/fr/le-bikram-yoga/ 5. La station de Morzine a été la première station à proposer des cours de yoga sur ski en France (http://blog.ekosport.fr/2016/02/22/morzine-1ere-piste-de-yoga-en-france/). La station de St-Moritz fait de même, moyennant 510.- pour la journée. http://www.engadin.stmoritz.ch/winter/en/activities/sports/skiing-snowboarding/corviglia-skiing/yoga-on-snow/ 6.http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/romaine-kohler-«la-masturbation-est-un-des-plus-grands-tabous-à-briser» et http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/etre-son-propre-amant-ça-s’apprend 7.http://www.lenouvelliste.ch/articles/lifestyle/buzz/le-yoga-a-la-biere-nouvelle-tendance-a-berlin-526475 8.http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/yoga-ces-cours-et-stages-insolites-organises-dans-le-monde-170616-114811 9. En Suisse, l’association Yoga Suisse compte plus de 1400 membres individuels et 8 instituts de formation (http://www.yoga.ch/fr/).
Lire également à cet effet le dossier sur le yoga paru dans Largeur.com
en 2010, qui analyse cette croissance (tapis yoga largeur 80). 10.http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3526223130; 11.
Vishnudevananda Saraswati, personnage important dans la diffusion du
yoga, dans “Le Yoga, Guide complet et progressif”, Robert Laffont, 1984. 12.http://yoga-et-vedas.com/les-4-voies-du-yoga/ 13. Chiffres de l’OFS pour 2012. 14. OCDE (2014), Santé mentale et emploi : Suisse, Santé mentale et emploi, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/9789264205192-fr 15.http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/depression-anxiety-treatment/fr/ 16.http://www.planetesante.ch/Magazine/Medicaments-examens-et-traitements/Meditation-de-pleine-conscience/Une-nouvelle-facon-de-mediter-au-quotidien 17. ibid. 18.http://www.sportobs.ch/fileadmin/sportobs-dateien/Downloads/Sport_Schweiz_2014_f.pdf 19. Infographie sur http://www.dharmalyon.com/le-business-du-yoga ; http://www.prnewswire.com/news-releases/2016-yoga-in-america-study-conducted-by-yoga-journal-and-yoga-alliance-reveals-growth-and-benefits-of-the-practice-300203418.html ; étude complète sur http://www.yogajournal.com/yogainamericastudy/ Autres sources et références http://www.largeur.com/?p=3275 http://www.yoga.ch/fr/yoga/histoire-du-yoga-en-suisse/ http://www.solunayoga.ch/ http://www.ghi.ch/le-journal/la-une/geneve-eldorado-des-psys-0 http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/romaine-kohler-«la-masturbation-est-un-des-plus-grands-tabous-à-briser» http://lemondeduyoga.org/les-origines-du-yoga/ http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/depression-anxiety-treatment/fr/ Le Yoga, Guide complet et progressif, Robert Laffont Centre Sivananda, Sablons, 1984. OCDE (2014), Santé mentale et emploi : Suisse, Santé mentale et emploi, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/9789264205192-fr https://yoga.ooreka.fr http://madame.lefigaro.fr/societe/yoga-nouvelle-arme-de-seduction-massive-050615-96858 https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoga http://www.univ-occ-yoga.org/connaitre/hatha.htm http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3526223130 http://www.who.int/mental_health/suicide-prevention/suicide-infographic-fr.pdf?ua=1 https://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/14/02.html https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20144178
Vérifiez toujours sur cette page avant de partir si votre prénom est pris en compte et si la séance est maintenue. Si vous désirez un covoiturage, dites-le suffisamment tôt, je donnerai vos coordonnées aux personnes habitant près de chez vous.
Si la météo est un peu fraîche, la séance sera adaptée et nous n'aurons pas froid. Nous sommes des yogis téméraires!! 😊 Prévoyez des vêtements chauds et confortables. (Qu'est-ce que le toumo?)
Bien sur, en cas de pluie ou de forts vents, la séance sera annulée.
Pour ceux qui craignent de faire du yoga dehors quand il fait un peu frais 😉)
En janvier, j'ai fait l'expérience de me baigner dans une cascade du
Jura, de rester en assise 1h sous la neige pour terminer en maillot de
bain, de marcher pieds nus dans la neige. Ça peut juste sembler folklorique (ou bobo, hein? 😁) que de se payer un weekend pour se geler. (Cela dit, le weekend a été remboursé par mon asso 💙) Il y a eu de la pratique mais aussi un bel enseignement et des échanges avec le Dr Benjamin Bernard
(élève de Maurice Daubard, spécialiste du toumo). J'en ai retiré une
nouvelle façon d'appréhender le froid. Depuis, je sais, et pas seulement
dans ma tête, que le froid n'est pas synonyme de maladie...bien au
contraire! Certes, ce n'est pas toujours confortable de vivre dans
une maison à 17°/18° mais peu à peu je m'habitue et ça me dérange de
moins en moins. Le froid n'est pas moi. Si c'est pénible, je bouge, je
fais des exercices spécifiques qui font monter la chaleur interne, des
respirations, je m'habille plus chaudement au lieu de monter le
thermostat. Lorsque je suis dehors, j'évite les foulards, car la
glande thyroïde sert de thermostat. Si la gorge est froide, le corps
monte en température.S'habituer aux basses températures c'est aussi faire des économies,consommer moins d'énergie et moins polluer.
Pour la marche et Yoga, ce qu'il vous faut: - De bonnes chaussures de marche qui ne craignent pas la boue - Des vêtements confortables adaptés à la météo - Un petit sac à dos - Un coupe-vent - De l'eau - Une petite serviette pour vous sécher les pieds avant de
remettre vos chaussures car nous revenons pieds-nus sur la plage (ce n'est pas obligatoire mais marcher pieds nus sur la terre ou dans l'eau est
excellent). - La séance est de 5 euros - Le RV est devant le Phare de Petit Fort Philippe à 9h. Sur votre GPS, pour arriver à bon port, vous pouvez mettre 1 bd Léo Lagrange 59820 Gravelines Pour
que tout le monde soit satisfait, merci d'arriver à l'heure et d'être
regroupé pour le retour. Pendant la marche, si nous devons échanger, que
cela soit fait en conscience. Tout comme pendant une séance de yoga, le
silence est bienvenu. Il
est impératif que vous réserviez. La séance est annulée s'il n'y a pas
au moins 4 personnes. Pour les personnes qui se désistent, merci de
prévenir 24 h avant.
L'automne est là! J'ai l'occasion depuis des années, plusieurs
fois par semaine, en toutes saisons, de parcourir les chemins de
Gravelines qui sont nombreux et variés comme vous pouvez le constater
ci-dessous en images. Pas besoin d'aller loin pour retrouver l'esprit de
vacances...l'esprit vacant! Comme je trouve ces chemins merveilleux, j'ai envie de les faire découvrir à qui voudra. Même si je marche presque toujours sur les mêmes chemins, c'est à chaque fois une remise à jour,
un ressourcement, un ancrage, un ralentissement du temps. Après
quelques kilomètres, les tensions physiques et psychiques comme par
magie disparaissent. Autant il y a de façons de pratiquer le yoga,
autant il y en a de marcher. La marche peut être sportive ou méditative
selon l'humeur et l'énergie du moment, avec des pauses pour observer,
sentir, écouter, tout ce qui nous entoure, approfondir sa respiration,
ressentir son corps se délier et se tonifier. Voici un article qui vous
dira tous les bienfaits de la marche.
Associer le yoga et la marche en nature, c'est l'alliance du souffle,
du mouvement, de l'immobilité et de l'écoute. S'arrêter pour s'étirer et
respirer en conscience donnera ensuite à la marche beaucoup plus de
présence au corps et d'apaisement au mental.
Pour Dunkerque, voici les tarifs en fonction du nombre de personnes (ceci car je me déplace de Gravelines)
S'il y a entre 10 et 15 personnes, le tarif sera de 5 euros.
A partir de 16 personnes = 4 euros (faites venir vos amis!)
9 personnes = 6 euros
8 personnes = 6,50
7 personnes = 7,50
6 personnes = 8,50
5 personnes = 10
4 personnes = 13 (prévoyez des pièces de 0,50 et 1 euro)
On entend souvent chanter le mantra OM
(ou AUM) dans les cours de yoga, alors c’est quoi le OM ?
C’est le mantra le plus important (le
mantra des mantras) ; il apparaît dans tous les textes sacrés de l’Inde.
Le OM est une syllabe sanskrite sacrée
qui représente le son Originel, le verbe éternel créateur.
C’est la vibration première,
primordiale, divine, à partir de laquelle tout dans l’univers fut
créé.
On le retrouve dans plusieurs traditions. Tout par lui a été
fait et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
OM est aussi appelé pranava (son de
bourdonnement) ou udghita (son qui élève), il est considéré comme : “la flèche dont la pointe est la
pensée traversant les ténèbres de l’ignorance pour atteindre la lumière
de l’état suprême.”
“Par le chant approprié de Om
apparaissent les manifestations de la conscience profonde, l’infinie
complexité du processus de création se dévoile et le principe divin se révèle
progressivement selon le niveau d’éveil de la personne.”
La répétition du mantra OM est une
clé vibratoire qui nous met donc en harmonie avec la conscience
universelle.
En Inde, le mantra OM est sacré et
c’est sans doute pour cela qu’en occident, il est parfois
considéré comme un rite païen.
En réalité, les données de notre
science occidentale lui confèrent des effets réellement bénéfique pour le corps et l’esprit.
Sur le plan physique :
– le OM fait vibrer toute l’ossature
de la cage thoracique, les alvéoles et les cellules pulmonaires,
permettant ainsi un meilleur échange gazeux.
– L’émission des voyelles durant
l’expiration provoque un auto-massage vibratoire des organes et des viscères
de la cage thoracique et de l’abdomen. Ces vibrations atteignent
les tissus profonds et les cellules nerveuses ; la circulation
sanguine s’intensifie dans les tissus et les organes intéressés.
– Les glandes endocrines qui
déversent leurs hormones dans les tissus et la lymphe sont stimulées
(hypophyse, pinéale, thyroïde, thymus, surrénales, gonades).
– Le sympathique et le nerf vague
n’échappent pas à l’influence bénéfique des vibrations
vocales.
– Le “mm” musé fait vibrer le
cerveau et les nerfs crâniens.
Sur le plan mental :
– la concentration s’améliore
– Le corps tout entier se relaxe sous
l’effet de ce vibromassage qui, psychiquement, libère des
inhibitions, dépressions et complexe d’infériorité en
harmonisant tout le psychisme.
– La vibration dans tout le corps
accroît le dynamisme et la joie de vivre.
– Chanter le OM mobilise entièrement
le champ de conscience stoppant ainsi les fluctuations du mental,
ramenant le calme en nous.
Comment chanter le mantra Aum ?
Tout d’abord, placez une main à plat
sur le thorax (sternum) et l’autre au sommet de la tête pour
sentir les vibrations (en posture couchée ou assise).
Gardez les lèvres entrouvertes et
inspirez par le nez profondément.
En expirant, prononcez le son “Au………”,
le son doit être grave et uniforme. Allez jusqu’au bout de
l’expiration et en fin d’expire, fermez la bouche, contractez les
abdominaux pour chasser le reste d’air en émettant un “m………”
musé qui bourdonne dans le crâne.
En fermant les oreilles avec vos deux
mains, vous entendrez d’autant mieux le “Au…..m”.
Légende :
1-OM est décliné en 3 phonèmes qui
représentent l’union (yoga) de plusieurs types de trinité :
– la Trimurti (Vishnu, Shiva, brahma)
– les 3 niveaux de conscience
(conscient, subconscient, supraconscient)
– les 3 gunas ou qualités
primordiales (Sattva : l’harmonie ; rajas : le mouvement ; tamas :
l’inertie)
– les 3 principaux nadis (Ida,
Pingala, Sushumna)
– passé, présent, futur
– être, avoir, faire
– corps, âme, esprit…
2- le point (Bindu) au dessus de la
“virgule” représente le point de concentration unique sur la
conscience universelle.
3- représente la Maya (le voile de
l’ignorance). Maya est l’illusion d’un monde physique que nous
croyons réel et qui en réalité n’est qu’illusion.
4- la vibration du son qui fera
dissoudre Maya pour permettre d’accéder à la connaissance, à la
réalité ultime,à la conscience universelle.
A : représente le conscient, il
symbolise l’état de veille, tout ce qui est manifesté. C’est
Brahma, Dieu créateur.
U : représente la continuité,
l’équilibre, c’est Vishnu, Le Dieu conservateur
M : représente la fin, c’est Shiva,
le Dieu qui détruit pour mieux reconstruire.
Pour le samedi 19 janvier: Complexe Hubert Seban, rue du Stade 62730 Marck
Le
yoga, les textes anciens et les philosophes de notre temps nous disent
que la joie ne se situe pas seulement au niveau des bonheurs éphémères,
qu'elle est même un acte de résistance face à l'ambiance tourmentée de
notre époque mais également un moyen de dépasser autant ses petites
misères que ses grandes peines. Nous avons tous cette réserve de joie au
fond de nous, nous la connaissons intimement même si elle a souvent du
mal à s'exprimer parce qu'elle est recouverte de différents voiles dont
il faut prendre conscience pour la laisser à nouveau émerger.
C'est donc avec joie que nous approfondirons et expérimenterons ce sujet sur nos tapis!
Dans une société de plus en plus en manque de repères, anxiogène, malmenée par le diktat du « tout tout de suite», le culte de l’individualité , de l’image et de l’excellence à tout crins , source de tant d’angoisse et de frustration, il est évident que le Yoga , philosophie millénaire prônant la patience, le discernement et la rigueur puisse interroger en prenant le contre pied de ce qui précède. Comment s’extraire d’un «moule» , d’un formatage qui, pour beaucoup, est synonyme de souffrance? Interroger et intéresser de plus en plus de personnes qui souhaitent trouver des points d’appui, des socles sur lesquels se tenir debout, tant physiquement que psychologiquement. Plus clairement, comment restaurer la confiance, -sœur cadette de la foi dirait Charles Peguy- pour avancer et conserver un désir de Vie. Le Yoga, un des six grands systèmes philosophiques de l’Inde, qui signifie unir, joindre, mettre ensemble , comprend dans sa profonde intelligence l’importance du corps et du Souffle. Respectueux de la singularité de chacun, il s’adapte à la personne et non l’inverse. C’est effectivement par le biais du corps que nous sommes à même de découvrir le Monde qui nous entoure. Et le Souffle est le cadeau inestimable , prêté pour un temps, qui nous anime.En travaillant avec régularité, ardeur, sans aucun esprit de compétition, -le tapis apprenant la modestie et l’humilité- dans une ambiance intérieure faite d’aisance et fermeté, les retrouvailles avec soi-même deviennent possibles. Parce que l’on ne peut pas tricher, se mentir en pratiquant. Si l’on force dans une posture, la blessure nous guette, et à l’inverse, si nous «paressons», rien ne se fera. La pierre angulaire est la juste mesure, aller vers ses limites sans esprit de compétition, mais aller y voir, se tenir sur la frontière avec discernement. Voilà pourquoi, en ces temps bousculés, le Yoga peut être un axe, une colonne vertébrale qui permet de tenir fermement le cap.
*** Après une maîtrise d’espagnol (Sorbonne) et des études de droit (faculté d’Assas),Isabelle Morin-Larbey découvre le Yoga en 1978 qu’elle enseigne depuis maintenant près de 40 ans dans la lignée de Krishnamacharya. Formatrice d’enseignants notamment à l’École Française de Yoga de Paris, elle transmet l'enseignement d’Yvonne Millerand. Élue présidente de la Fédération Nationale des Enseignants de Yoga en 2009, elle est passionnée par les voyages et l’Inde où elle a séjourné à de multiples reprises. Très intéressée par les confluences entre monde occidental et oriental, la tradition et la modernité, elle s’attache dans sa transmission à mettre en évidence leurs passerelles tant culturelles que spirituelles.
Quelques fois, nous chantons à la fin des séances (avec ou sans harmonium indien) ce très beau chant provenant d'Afrique qui parle de
l’union de la rivière avec la mer. De ces mots très simples j'en ressens beaucoup de bonheur, de beauté, d’authenticité et de puissance. J'ai trouvé différents articles en anglais que j'ai tenté de compiler. (Les sources + vidéos sont notées en bas de page) Yemaya est la déesse de la mer, là où toute vie a commencé. C'est la couche supérieure de la mer qui est
considérée comme la matrice de la vie où la vie sur terre a été créée. Assessu signifie le jaillissement du printemps, la naissance. Olodo est son homologue masculin dont le royaume est celui de l'océan
profond. Il signifie la richesse, la connaissance infinie et les trésors
inédits. On dit que sans Olodo, une grande partie du pouvoir de la
déesse Yemaya ne serait pas connue. Ce chant est donc la réunion du féminin et du masculin, de la conscience individuelle rencontrant la conscience universelle.
Yemaya est reconnue comme la déesse de la mer de laquelle
viennent tous les êtres. La Déesse est originaire de
Yoruba en Afrique, mais son culte s'est répandu sur les deux continents
américains à l'époque de l'esclavage. Elle est très protectrice et attentionnée
et est l'une des divinités les plus importantes de la Santería (une religion
d'origine caribéenne).
Les Yoruba vivent au Bénin, au Nigeria et au Togo et, selon
leur religion, elle est la déesse mère et la patronne des femmes et de la
rivière Ogun. Toute vie a commencé dans la mer et on considère
que toute vie a commencé avec la Déesse. Elle représente à la fois la
variabilité et la stabilité: l’eau elle-même est stable et son intensité est
variable.
La déesse a toutes les caractéristiques de la déesse mère:
elle veille sur la famille, les sentiments, la fertilité et protège tout ce qui
est typiquement lié au féminin, à l’eau et à la lune, aux océans, mers,
rivières, lacs, coquilles et connaissances intuitives. En outre, elle rappelle
aux femmes de prendre du temps pour elles-mêmes, de nourrir leurs propres
besoins et de respecter leur position méritée dans la vie. En outre, les déesses
sont couramment invoqués dans les rituels de fertilité pour les femmes et dans
tout rituel concernant les problèmes des femmes.
Selon la légende, le premier cadeau de la déesse Yemanya à
l’humanité était un coquillage pour permettre aux gens d’entendre la voix de la
Déesse chaque fois qu’ils appliquaient des coquillages à leurs oreilles.
Elle est généralement représentée comme une sirène ou comme
une belle femme émergeant de la mer, souvent avec des perles qui coulent de
ses paumes. La Déesse, souvent appelée "Sirena" est
représentée comme une belle femme noire au bord de la mer ou une sirène à
double queue portant une longue robe fluide, entourée d'une large ceinture à
sept jupes avec des volants bleus et blancs, qui représentent les vagues dans
l'océan et les sept mers. En numérologie, l'interprétation du nombre 7 concerne la foi, la
spiritualité, l'éveil spirituel, l'illumination, le mysticisme, l'intuition,
l'excentrique, la religion, la réflexion, la guérison, le mythe, le rituel, la
paix, les émotions, l'endurance et la persévérance.Elle aime les pastèques, ainsi que d'autres fruits tropicaux
sucrés et de la mélasse. Les herbes et les plantes qu'elle préfère sont la marjolaine, le persil, la
coriandre, le cresson, la laitue, l'aloe vera, les fougères, la violette, la
verveine et les lotus. Ses symboles
sont les coquillages, en particulier des cauris. L'expression la plus
prédominante de la Déesse est celle d'une Mère Divine douce et nourricière.
Son nom complet est Yey Omo Eja, qui signifie "Mère
dont les enfants sont les poissons". Ses enfants sont innombrables. Elle est connue comme la dame de la pluie, la femme en constante
évolution, la mère créatrice et elle est l'une des sept puissances africaines
des dieux du panthéon de Yoruban. Elle est généralement considérée comme la
sœur aînée d'Ochún et est considérée comme la mère des Orishas les plus
puissants. Yemaya est également la patronne de toutes les sorcières et deux de
ses noms sacrés sont la reine des sorcières et Mama Watta (la mère des eaux),
ce qui explique pourquoi beaucoup de ses disciples ont construit leurs autels à
côté de l'océan.
Elle est associée à l'eau salée, la pluie, la guérison, les
canards, les paons, la fertilité, la pleine lune, les étoiles, le subconscient,
la créativité et les mystères féminins tels que la menstruation, la conception,
la grossesse, l'accouchement et la ménopause. Yemaya est la patronne des femmes
enceintes. Elle agit également comme une mère spirituelle pour tous ceux qui se
sentent perdus et seuls. Elle écoutera toujours et offrira l'amour maternel à
quiconque a besoin d'une mère. Yemaya gouverne le ménage et elle accorde
protection, sécurité, sécurité, amour et guérison à tous ceux qui lui demandent
de l'aide.
Yemaya aime s'amuser et aime danser. Ses mouvements sont
censés refléter le rythme des vagues. Bien que l'on dise également que cette
déesse créatrice n'aime pas être entourée par la mort et la violence, elle peut
être féroce et partira en guerre pour le compte de ses enfants brandissant une
machette dotée de compétences. Personne ne peut la vaincre.
Yemaya est associé aux forces créatives et nourricières de
la mer, à la partie de l'océan où il y a des plantes, des poissons et d'autres
animaux marins que les humains peuvent utiliser pour se nourrir.
Traditionnellement, les pêcheurs l'invoquaient pour bénir leurs filets et
fournir de la nourriture à leurs familles. En outre, les femmes des pêcheurs
ont souvent prié Yemaya pour lui accorder une protection et rendre leurs maris
en toute sécurité.
Avec la migration forcée des Africains au Brésil et le
syncrétisme subséquent des religions africaines avec le catholicisme, Yemaya a
été canonisée sous la forme de la Vierge Marie. On l'appelait souvent l'étoile
de la mer, nom de la Vierge Marie. Selon les légendes, Yemaya est aussi la
déesse Isis et on dit qu'elle est originaire d’Égypte. Après la fin de
l'esclavage, de nombreux ex-esclaves qui sont retournés en Afrique, après s'être échappé d’Égypte, ont amené Isis avec eux sous le nouveau nom de Yemaya. Cela
peut être l'une des raisons pour lesquelles Yemaya est associé à l'élément Eau,
Magie, Guérison et Maternité.
Dans le vaudou haïtien, la Mère Divine est vénérée comme une
déesse de la lune et est reconnue pour protéger les mères et leurs enfants.
Elle est également adorée et vénérée au Brésil lors du solstice d'été et les
autres jours du festival incluent le 7 septembre et le 2 février. À Santería,
la Déesse est la propriétaire des mers et des océans, ainsi que la mère de tous
les êtres vivants. À Montevideo, les adeptes se rassemblent sur la plage de
Ramirez, dans le quartier de Parque Rodo, le 2 février pour célébrer la Journée
Iemanja. Des centaines de milliers de personnes attendent le coucher du soleil
avant de lancer de petits bateaux avec des offrandes dans l’océan.
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