L'art de l'attention, voilà la définition du yoga. On oublie donc l'esprit de compétition et l'on s'ouvre à ce qui est là dans l'instant....sachant que l'instant est constamment mouvant. Pendant toute la séance, nous revenons sans cesse à nos perceptions, sensations, souffle, pour faire baisser "Radio moi" qui nous empêche d'apprécier pleinement le présent.
Les postures sont maintenues dans
l'intensité et
la durée qui conviennent dans l'instant. Pendant les 3 h, les rythmes
sont variables entre dynamisme et détente, ponctués par la lecture de
textes inspirants. Nous terminons par une pause en silence.
La
séance se fera à mon domicile, dans une salle de 25 m2 où l'on peut mettre 7
élèves + moi. Donc, si vous êtes intéressés, réservez rapidement. Sinon,
vous
pourrez toujours être sur liste d'attente pour les séances des 6 et 20 novembre.
Vous pouvez venir librement, sans les conditions exigées actuellement.
Après
la séance, pour ceux qui le souhaitent, je propose un repas partage (chacun apporte un plat pour 4 personnes) et
l'après-midi une randonnée d'environ 1h15 sur les chemins environnants.
Je donnerai plus d'informations au moment de l'inscription.
La joie du yoga à tout âge.
Magnifique documentaire.
Tourné à Fire Island, New York, ce
film capte les secrets de la jeunesse éternelle de Maia Helles.
C'est une danseuse de ballet russe de 95 ans. Elle est restée
indépendante et se porte comme une personne de quarante ans.
Réalisé par Julia Warr, artiste et
cinéaste (juliawarr.com) avec Maia il y a 5 ans. Maia est convaincue
des avantages de sa routine et de ses exercices quotidiens qu'elle a
mis au point, en collaboration avec sa mère, il ya 60 ans, bien
avant la venue des cours de yoga
Pour préparer cette rentrée, je vous propose de faire la séance réalisée par Neda et Christophe de Yogalite. Séance tout en douceur où l'on prend d'abord le temps de se poser, de se connecter à son corps et à son souffle. Vous passerez un moment très agréable avec la voix mélodieuse de Neda. Les temps de silence amènent paix et profondeur. En fond, les bruits de la campagne ensoleillée nous dit que l'été continue. Ça vaut bien un hamac, un livre, et une bonne tranche de pastèque!😇
L'esprit et le corps des êtres humains deviennent généralement progressivement conditionnés au cours de leur existence. Pour l'esprit, cela signifie que nous réagissons progressivement aux événements de manière programmée. Pour
le corps, cela signifie qu'il est progressivement limité dans sa
liberté de mouvement, à cause de tensions conditionnées (ce qui veut
dire qu'elles sont programmées dans le cortex cérébral). De
ce fait, la souplesse graduellement diminue. Ces tensions conditionnées
peuvent parfois avoir pour effet de perturber jusqu'à la position des
os. Le corps d'énergie, ou la couche prânique (prânâmâyakosha),
qui parmi d'autres choses est responsable de la communication entre
l'esprit et le corps physique, souffre également des conditionnements
physiques. Généralement ces conditionnements physiques entraînent chez
la plupart des gens au cours de leur existence un affaiblissement du
corps d'énergie, qui pour ainsi dire s'atrophie. De ce fait, la
conscience du corps s'amoindrit, de même que la sensibilité et la
vitalité. Jean Klein nous enseignait qu'il est
possible d'inverser ce processus négatif. Par ailleurs, une telle
inversion augmenterait les possibilités de notre développement spirituel
au cours de cette existence. L'essence de l'approche qu'il recommande
peut se caractériser par ce seul mot : “écoute”. En
ce qui concerne l'esprit, cela signifie qu'il vous faut observer votre
propre fonctionnement aussi clairement que possible, comme un témoin,
sans juger ni vouloir vous améliorer. Vous constatez à partir de quels
motifs vous agissez, et aussi comment vous réagissez mentalement et
corporellement aux gens et aux événements. En ce qui
concerne le corps, nous pouvons nous référer au texte de mon article
“Principes du Yoga du Cachemire”. Ce texte recommande de pratiquer le
yoga dans un esprit d'observation ouvert et accueillant, l'attention
orientée vers la sensation tactile. Ainsi vous écoutez votre corps par
le biais du sens tactile.
La
première fonction des postures de yoga résulte de cette écoute attentive
pendant notre pratique, afin de devenir conscient des résistances et
des rigidités inscrites dans notre corps.
Bien
qu'un mode de vie non naturel (par exemple une mauvaise alimentation)
puisse aggraver les raideurs du corps, la cause la plus importante en
sont les tensions musculaires conditionnées. Ces tensions musculaires
conditionnées sont dues aux stress, efforts et réactions de notre
mental, ce qui s'accompagne du raccourcissement de nos muscles. Afin d'illustrer cette première fonction des postures de yoga, un exemple : Je
me souviens qu'au cours d'une de mes premières leçons de yoga avec Jean
Klein, alors que nous étions assis au sol avec les jambes allongées, il
me dit en passant près de moi : “Votre jambe droite a tendance à être
trop courte”. A ce moment-là je n'ai pas su que faire
de cette information. Toutefois, lorsque quelques minutes plus tard
nous étions dans la posture de bhadrâsana (aussi nommée gorakshâsana)
(fig.1), j'ai remarqué une forte résistance dans la hanche droite, qui
empêchait le genou droit de descendre aussi bas que le gauche. Je
réalisai qu'il était possible que ce soit en lien avec la remarque que
Jean Klein m'avait faite quelques minutes auparavant, au sujet de la
tendance de ma jambe droite à être trop courte. Je
me suis occupé de ce problème pendant ma pratique quotidienne de yoga,
tôt le matin avant le petit déjeuner. Je commençais par stimuler le
corps d'énergie en pratiquant kapâlabhâti et du prânâyâma. Ensuite je
pratiquais bhadrâsana en donnant toute mon attention au sens tactile, à
la sensation corporelle. Afin d'être capable d'éviter de forcer le
corps, je posais mes mains au sol devant moi et ensuite je commençais à
me pencher en avant à partir des hanches, très lentement et
soigneusement. En même temps, j'écoutais le corps, car il est essentiel
de gérer le corps de façon amicale. Il n'est pas permis que ce genre de
pratique devienne réellement douloureux. Il est important aussi de
prendre le temps nécessaire pour procéder ainsi. Je
restais souvent dans la posture pendant 5 ou 10 minutes, tout en
stimulant le corps d'énergie en ralentissant l'expir à l'aide d'ujjâyî.
Pendant l'inspiration, l'évocation par la sensation tactile que l'avant
du corps devenait plus spacieux a également contribué à la libération de
la zone de la hanche droite, car cela a permis au tronc de descendre
davantage. Après avoir pratiqué pendant
quelques semaines de cette façon, à un certain moment lors d'une séance,
soudainement et avec un certain bruit le genou droit est descendu en
même temps que j'expérimentais le relâchement de tensions dans les
muscles près de la hanche droite. Bien que le problème fût résolu, afin
de stabiliser cet acquis, j'ai continué à pratiquer ainsi pendant deux
semaines. Le résultat : lorsque je pratiquais bhadrâsana, les deux
genoux touchaient presque par terre et la résistance avait disparu. “La
tendance de ma jambe droite à être trop courte” avait disparu également.
J'eus la preuve à cette occasion-là que des tensions musculaires
conditionnées pouvaient aller jusqu'à causer un dérangement dans la
position des os. Lorsque ce problème fut
résolu, il s'en suivit un gain important : la capacité de mon corps à
pratiquer padmâsana et siddhâsana était devenue bien meilleure qu'avant.
Il m'apparut qu'il était maintenant possible de rester confortablement
pendant longtemps dans ces postures. Assis dans ces postures, je
réalisai alors qu'elles étaient conformes aux critères formulés par
Patanjali lorsqu'il précise qu'une posture doit être stable (sthira) et
agréable (sukha). Maintenant vous pourriez
penser que ceci était un succès, que les muscles autour de la hanche
droite étaient désormais déconditionnés, libérés. Ce n'était pourtant
que partiellement vrai. Lorsque, deux ans plus tard, pendant une séance
de yoga, je restai plus longtemps que d'habitude dans une torsion assise
(matsyendrâsana), mon corps se mit à réagir d'une façon qui était
nouvelle pour moi. A un moment donné, mon corps se mit soudainement à se
raidir puis à trembler, en même temps qu'il se couvrait de
transpiration. Là-dessus, dans la région de la hanche droite, pour la
seconde fois une énorme tension se relâchait. Puis tout mon corps se
détendit complètement dans la posture. Après cette séance, je réalisai que j'avais reçu la preuve par l'expérience des deux points suivants énoncés par Jean Klein : “Les conditionnements sont programmés dans le cerveau par couches (comme les pelures d'un oignon).” “Je
peux constater que ceux de mes étudiants qui ont l'habitude de tenir
les postures plus longtemps en bénéficient plus que les autres.” C'est
seulement parce que je suis resté dans matsyendrâsana plus longtemps
que d'habitude que cette posture a pu déclencher le relâchement de
tensions.
Comment prendre
conscience de tensions musculaires conditionnées : recherchez quelles
sont les postures ou exercices que vous n'aimez pas. Souvent vous
n'aimez pas une certaine posture parce qu'elle révèle des problèmes
corporels. Je me rappelle qu'il y a longtemps, je n'aimais pas du tout
me pencher en avant dans la posture assise avec les jambes allongées en
ouverture. La raison en était qu'un certain nombre de muscles étaient
trop raides pour permettre un bon étirement.
Ce problème avait été résolu de la façon suivante : Dans
la posture de départ j'orientais mon attention vers le sens tactile,
vers la sensation corporelle. Si vous réalisez que le cerveau humain ne
peut s'intéresser qu'à un sens à la fois, il vous apparaîtra clairement
que le fait de fermer les yeux facilite les choses. Je déposais les
paumes de mes mains au sol devant moi. Ensuite, pendant 10 ou 20
secondes, je portais mon attention sur les points de contact de mon
corps avec le sol. Puis je portais mon attention sur la sensation
globale du corps, ce qui me permettait de sentir mon corps
continuellement dans sa totalité. Je gardais les jambes légèrement
fléchies. Je régulais mon souffle en allongeant chaque expiration à
l'aide d'ujjâyî. Ensuite de quoi je laissais
lentement glisser mes mains vers l'avant jusqu'au moment où l'étirement
était sur le point de devenir douloureux. Je m'arrêtais là et, tout en
continuant à réguler mon souffle, je travaillais avec mon sens tactile
de la façon suivante : pendant l'inspiration j'évoquais la sensation que
la partie avant de mon corps ainsi que le visage s'étalaient dans
l'espace, et en même temps j'évoquais la sensation que mes plantes de
pieds poussaient quelque objet imaginaire vers la gauche et vers la
droite. Pendant l'expiration, qui était freinée par ujjâyî, je
m'accordais à l'espace devant le corps. Je continuais à pratiquer ainsi
pendant à peu près une minute. Ensuite je remontais lentement avec le
tronc et j'observais les changements au niveau de la sensation
corporelle, jusqu'à ce que toutes les réactions se dissolvent dans la
sensation globale du corps. Je commençai à
pratiquer cet exercice quotidiennement, et tout comme j'avais procédé
avec le premier problème que j'ai décrit, je stimulais le corps
d'énergie avec kapâlabhâti et du prânâyâma chaque matin avant le petit
déjeuner. Après quelques semaines il y avait encore beaucoup de
résistances dans les muscles des cuisses, mais je remarquais qu'il y en
avait déjà moins. Quelques semaines plus tard,
l'état musculaire s'était clairement amélioré et l'exercice lui-même
devenait moins désagréable, et à certains moments il devenait même très
agréable. Alors un jour je ressentis pendant l'exercice le relâchement
soudain d'une importante tension dans la région du pelvis, et au même
instant, à ma grande surprise, il me devint possible “d'embrasser” le
sol devant moi avec les deux bras et de déposer le tronc et le menton au
sol. Je réalisai lors de cette expérience que d'importants
conditionnements s'étaient dissous.
La
seconde fonction des postures de yoga découle de la première fonction.
Jean Klein décrivait cette seconde fonction de la manière suivante :
“L'intention est de travailler régulièrement avec les postures jusqu'à
ce que toutes les résistances et tensions présentes soient dissoutes,
tout comme un pianiste joue de nombreuses fois sa partition jusqu'à
maîtriser sans effort tous les passages qui au début posaient problème.”
Ceci
nous ramène à nos propres désirs, car dès lors que vous devenez
conscients de tensions et résistances importants dans votre corps,
émerge un désir naturel de le libérer de ces problèmes. Il apparaît que
la clé du succès est d'éveiller le corps d'énergie tout en travaillant
les postures, ainsi que je l'ai indiqué dans l'article “Principes du
yoga du Cachemire” et élaboré dans mon livre “Le yoga tantrique”. Une
fois que le corps d'énergie est bien activé, il va fonctionner comme un
catalyseur dans le processus de déconditionnement du corps physique. Suite
à mes premières leçons de yoga avec Jean Klein aux Pays-Bas
(1975-1976), je fus tellement touché par son approche que je commençai à
suivre ses séminaires dans plusieurs pays d'Europe. Sous sa guidance,
le corps d'énergie fut bientôt activé au point qu'il était perçu
directement et que le corps physique commençait à se libérer de lui-même
de ses résistances et rigidités. Je me souviens qu'en ce temps-là, Jean
Klein nous faisait pratiquer de nombreuses séries de kapâlabhâti et de prânâyâma
(sans rétentions). Il nous expliquait qu'il était essentiel d'ouvrir
les canaux d'énergie (nâdis) et de renforcer la circulation de
l'énergie. L'entraînement au prânâyâma de Jean Klein était caractérisé par :
L'importance donnée à une assise correcte.
Le fait de “filtrer” le flux de l'inspir et de l'expir en réduisant le passage de l'air dans une ou les deux narines.
La pratique constante de uddiyâna bandha.
Il insistait sur la nécessité d'une maîtrise complète des muscles abdominaux afin d'être capable de pratiquer kapâlabhâti et le prânâyâma de manière correcte. Cette
maîtrise s'acquiert progressivement en s'entraînant à rétracter la
paroi abdominale tandis que tous les autres muscles (visage, langue,
gorge, épaules) restent complètement relaxés. Inspiré
et éveillé énergétiquement par ces séminaires, qui pour la plupart
s'étendaient sur une semaine, je commençai chez moi à travailler de
manière sélective sur les parties problématiques de mon corps jusqu'à ce
que toutes les rigidités et résistances dont j'étais conscient se
dissolvent. Le fait de devenir conscient des
rigidités et résistances du corps et par la suite leur élimination, peut
être considéré comme un “travail préparatoire”.
La
troisième et la plus importante fonction des postures peut apparaître à
son plein avantage seulement lorsque ce travail préparatoire est
accompli et que l'énergie de vie peut circuler de façon optimale. À ce
sujet, Jean Klein disait que le but ultime du yoga qu'il enseignait
était la transformation du “corps réel”. Il disait aussi que les
postures avaient un effet psychologique et spirituel.
Le corps réel est constitué des couches plus profondes (koshas),
qui déterminent notre constitution psychologique et spirituelle. Ce que
nous nommons “l'esprit humain” est en fait le fonctionnement de ces koshas. Dépendant de notre niveau spirituel, différentes voies ou moyens (upâyas)
existent pour aller plus loin. Depuis quelques dizaines d'années,
d'excellents livres sur la tradition spirituelle du Cachemire ont été
publiés en français, anglais et allemand. Une sélection en est donnée
dans la bibliographie. Ainsi qu'il a été mentionné dans l'article “Principes du yoga du Cachemire”, padmâsana et siddhâsana sont les postures les plus importantes. Selon Jean Klein, parmi les postures, siddhâsana est la plus transformante. Il disait aussi de siddhâsana qu'elle était la plus purifiante. Ce qui correspond à ce qu'en dit la Hatha Yoga Pradîpikâ : “De
même qu'une alimentation mesurée (mitâhâra) est pour les sages la
première des observances (yama), et la non violence (ahimsâ) la première
des disciplines (niyama), de même les sages considèrent siddhâsana
comme la principale d'entre toutes les postures (asana).” (chapitre 1,
verset 38) “Parmi les 84 postures, siddhâsana devrait toujours être pratiquée, car elle purifie les 72'000 nâdi de toute impureté.” (chapitre 1, verset 39) Comme
je l'ai décrit précédemment, le fait d'activer le corps d'énergie est
d'une importance vitale dans le processus d'élimination des résistances
et des rigidités, à travers lequel le corps devient capable de rester
dans les postures importantes de façon plus juste et plus détendue.
L'effet transformant d'une posture est transmis aux couches plus
profondes (koshas) par le corps
d'énergie. Ceci signifie que si le corps d'énergie devient plus
puissant, alors l'effet transformant des postures augmente, y compris au
niveau spirituel. Le fait d'élever notre niveau spirituel peut être
considéré comme un “capital spirituel”. Ce capital spirituel va
automatiquement vous accompagner dans votre prochaine incarnation. Bibliographie En anglais
The book of Listening, Jean Klein, Non-Duality Press, Salisbury 2008
Kashmir Saivism, The Central Philosophy of Tantrism, Kamalakar Mishra, Rudra Press, Portland 1993
En français
Le Vijñâna Bhairava, Lilian Silburn, Édition-Diffusion de Boccard, Paris 1961 (plusieurs réimpressions)
Le Paramârthasâra, Lilian Silburn, Édition-Diffusion de Boccard, Paris 1957 (plusieurs réimpressions)
En allemand
Abhinavagupta, Wege ins Licht, Bettina Bäumer, Benziger Verlag, Zurich 1992
En expirant prendre un appui ferme sûr, par exemple, le pied droit, replier la jambe gauche et ramener le pied gauche en appui sur le haut de la cuisse droite au dessus du genou. La pointe du pied est vers le bas et le talon est légèrement en dedans vers l'avant. Il est possible également de mettre le pied de la jambe repliée, au niveau de l’aîne, comme en demi lotus.
Les mains peuvent prendre Anjali Mudrà (paumes de mains jointes), ou bien les bras tendus vers le bas légèrement sur les côtés avec les mains en Jnana Mudrà (index et pouce se touchent)
Les yeux fixent un point dans l'espace, ou bien s'il y a des difficultés d'équilibre, on peut s'approcher d'un mur :
- soit de face pour fixer un point sur le mur, ce qui amène plus de stabilité.
- soit carrément de côté avec un bras qui peut s'appuyer pour garder l'équilibre
(prendre alors la posture avec les bras tendus vers le bas sur le côté)
La fixation oculaire est très importante, elle est un véritable appui pour l’équilibre. Le pied d’appui doit être le plus décontracté possible, il faut comme l’indique le nom de la posture s’enraciner au sol. Une autre astuce est de considérer que l’on tient également par le haut , à l’aide d’un point au dessus de la fontanelle.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à bien se redresser et à mettre le cœur en avant, de plus il faut exercer Mulà Bandha et voir l'axe relier la base à la fontanelle.
Le souffle doit être le plus fin possible, quasi inexistant, il faut rester au minimum 3 minutes de chaque côté, puis augmenter le temps progressivement jusqu’à ressentir que l’on passe un cap, après il est possible de s’engager jusqu’à un Gatikha de chaque côté.
Enfin s’essayer les yeux fermés. Dans un premier temps on peut fermer juste un œil celui de la jambe repliée, puis les deux.
Symbolique :
Dans un premier temps, loin de pacifier la pensée, cette posture amène au contraire une activité accrue du mental. Il faut chasser fermement tous divertissements et augmenter la concentration sur le point de fixation oculaire, et augmenter la concentration de l’équilibre.
Cette posture ramène à l’indifférence vis à vis de l’environnement immédiat, elle induit un grand recul et à la fin une pacification du mental. Elle concerne le centre du cœur qu’elle purifie. C’est une grande posture du Yoga.
Chez Samtosha Yoga, vous trouverez entre Bayenghem Les Eperlecques et Oye-Plage des cours de yoga en association, en privé, à domicile, en plein air, yoga avec bâton, des stages,... Le yoga, tradition millénaire, est une discipline efficace tant au niveau psychique que physique qui apporte détente et tonicité tout en respectant les particularités de chacun. Une pratique régulière alliée à la philosophie traditionnelle indienne permet peu à peu de se déconditionner et de vivre alors plus pleinement chaque instant.