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La suspension naturelle du souffle

 La Respiration – PRÂNÂYÂMA | MK YOGA Martinique

Plusieurs fois il a été conseillé d'attendre que le besoin d'air déclenche l'inspiration. Certains ont pu croire qu'il s'agissait là d'un moyen technique ayant pour but de favoriser la respiration. En réalité, ce n'est pas un artifice adroit, mais le respect d'une phase que chacun de nous peut observer sur lui-même. 

Étant assis ou étendu pour faciliter un calme propice à cet examen intérieur, on constate, après avoir laisser sortir l'air des poumons, l'existence d'une période de pause plus ou moins longue. 

Cette pause n'est pas une rétention et ne doit pas le devenir, elle souligne le passage naturel de la détente expiratoire à la tension inspiratoire. 

Parfois c'est une véritable découverte intime que cette libre suspension de souffle pendant laquelle on n'a plus envie d'expirer davantage et pas encore besoin d’inspirer déjà. Pour la première fois on perçoit que la tension juste s'élabore au cours d'un lâcher-prise confiant. 

Laissons-nous aller au creux de cette vague respiratoire, elle risque de nous emporter vers des horizons insoupçonnés. L'écho de cette onde de silence apaisant se propage sur trois plans: corporel, mental et supramental, modifiant peu à peu notre comportement. 

Encore faudra t-il à l'avenir ne plus négliger ce moment de détente dynamisante en revenant aussitôt à une respiration à deux temps figurée par des zigzags irréguliers, d'une inspiration courte ou longue suivie d'une expiration insuffisante.

Cette manière commune de respirer localise le souffle dans la zone de tension thoracique relayant le jeu superficiel ou nul d'un diaphragme inerte ou tendu.

Bien qu'au début du moins, il s'avère utile parfois, pour des personnes très nerveuses de ponctuer cette courte suspension en l'accentuant volontairement. Il ne convient pas de "retenir" le souffle mais de le laisser aller au plus bas de sa course pour faire place à l'inspiration suivante. 

Après avoir ressenti l'allègement que nous procure cette suspension naturelle du souffle, nous ne pouvons plus ne pas y recourir.

Mais plus encore qu'un bien-être, cette césure conforme à la nature où règne  la ligne courbe, rétablit l'ondulation fluctuante: "expiration, pause, inspiration" témoignant de l'accord "tension-détente". 

Au contraire, les dents de scie de la respiration à deux temps, génératrice des soupirs, de bâillements sporadiques, manifestent sur le plan physique nos blocages et contraintes des plans psychique et affectif qui se répercutent en tensions discontinues dans l'organisme. Le courant vital qui, normalement, est porté par l'onde respiratoire, s'en trouve alors interrompu, haché, dispersé.

Contrairement à ce que préconisent presque tous les ouvrages sur les pratiques yoguiques, y compris mon "A B C du yoga", la valeur de chaque période ne sera plus chiffrée systématiquement, mais occasionnellement.  

Ainsi au début on contrôlera le temps écoulé en comptant la durée de l'inspiration et de l'expiration, afin de vérifier et de rectifier les rapports des deux phases. Dès que la proportion souhaitée est obtenue, laissez faire le souffle.

On se rappelle que l'expiration se prolonge deux fois plus longtemps que l'inspiration. Cette dernière, comme la pause intermédiaire, pouvant s’étendre sur une ou plusieurs secondes selon l'activité, le repos ou l'amplitude respiratoire. 

Cette façon de procéder supprime toute tendance à la compétition. La tentation de "faire mieux la prochaine fois" n'ayant pas sa raison d'être, ici la plus ou moins grande capacité thoracique n'entre plus en ligne de compte, pas plus que l'état de santé ou l'âge. 

Cette respiration incline à la continuité du travail sur nous-même que suggère cette manière de considérer le yoga. 

Extrait de "Le yoga sans postures" de Philippe De Méric p 170 (livre écrit en 1967)

A lire aussi: "RESPIRATION et rétentions" 

Apprenons à bien respirer pour acquérir une bonne santé. Souvenons-nous que nous ne pouvons vivre sans respirer et qu'en respirant à moitié... nous ne vivons qu’à moitié.  Et dans les textes anciens (Hatha-Yoga-Pradîpikâ), il est précisé : La vie est la période de temps entre une respiration et la suivante, une personne qui respire à moitié vit à moitié. Celui qui respire correctement acquiert la maîtrise de son être.

 

Quelque chose de beau est en train d'émerger sur terre...

Quelque chose de beau est en train d'émerger sur terre, mais cela ne peut encore donner le ton tant que les pouvoirs en place sévissent, ces pouvoirs dominés par le dieu unique de cette civilisation: l'argent. Ça ira mieux, beaucoup mieux, mais avant, ça va beaucoup empirer. Préparez-vous pour des mois d'épaisse noirceur, car le pouvoir temporel de ce monde est entre les mains d'un mélange de fous furieux, de mécréants et de benêts. Vous rappelez-vous qu'au printemps, alors qu'une nouvelle épidémie passait sur l'Occident, les mesures imposées avaient pour but non pas d'éradiquer le virus, ce qui sera toujours impossible avec ou sans vaccin, mais d'éviter l'engorgement des hôpitaux, «aplatir la courbe»? Depuis plusieurs mois la courbe est non seulement complètement plate, mais elle est presque dans le sous-sol partout où elle a fait son chemin. Comme il n'y a plus de morts, on compte les «cas», ce qui n'a aucun sens. Comme la situation en Europe, au Canada et à NY est stable et fort ennuyante, on dirige l'attention sur la Floride, le Brésil, mais là aussi la courbe suit la même trajectoire que partout ailleurs et que toutes les épidémies liées à des virus respiratoires. Moins d'une personne sur 10 000 est décédée de ce virus dans le monde (et encore, on sait que les chiffres ont été gonflés un peu partout) et l'âge moyen des morts oscille entre 81 et 84 ans selon les pays, ce qui correspond à l'espérance de vie. L'année 2020 est une année complètement normale dans tous les pays en termes de mortalité globale, qui est le seul paramètre vraiment fiable. Mais au diable la réalité, la propagande grossière redouble pour maintenir les plus intellectuellement démunis de nos concitoyens dans la terreur. Ce qui nous attend, c'est une suite de mesures de plus en plus irrationnelles, dures et liberticides, jusqu'à ce que suffisamment de citoyens en aient vraiment ras le pompon de tous ces mensonges et cette misère croissante. Et alors, quand suffisamment de citoyens n'auront plus rien à perdre ou presque, ce qui pourrait arriver bien plus vite qu'on le croit, on pourrait bien assister à un enchaînement d'événements que nous n'aurions jamais cru voir chez nous de notre vivant. 

Ceux qui dorment encore croient voir une lumière au bout du tunnel avec le vaccin, mais c'est un train qui s'en vient. 

J'ai essayé de montrer cela et indiquer comment pourrait venir le dénouement dans mon dernier livre, publié en mars dernier à Paris (quand je l'écrivais, j'ignorais que la folie allait déferler sur l'Occident au moment même de la parution). Jean Bouchart D'Orval

« La grandeur et la véritable force d’une société et d’une civilisation ne résident pas dans leur économie ou leur puissance militaire, mais dans l’intensité avec laquelle brille le sentiment du sacré en leur cÅ“ur, peu importe comment il s’actualise.

Or, la civilisation moderne est la première de l’histoire de l’humanité à ne pas s’être d’abord érigée sur cette intuition forte et lumineuse de l’Immensité au-delà du moi individuel imaginaire, cette certitude d’une harmonie secrète et d’une intelligence insondable.

Seul un tel sens du sacré est apte à unir durablement les individus et les peuples. Il est possible de vivre en harmonie sur cette terre et la clé se trouve au-delà de tous les systèmes, toutes les croyances et toutes les opinions. »