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Séance de yoga sur chaise (en audio)

Cette séance pour tous peut se faire le matin pour dénouer le corps ou le soir pour se détendre. Elle est particulièrement adaptée aux personnes qui ne peuvent faire de postures au sol parce qu'elles ont du mal à se relever ou qui ont mal aux genoux. Donc, si vous avez quelqu'un dans votre entourage qui a des difficultés (un parent âgé par exemple), et qui même n'a jamais fait de yoga, vous pouvez être avec lui pour l'accompagner.


Respiration et cohérence cardiaque




Il y a quelque chose de formidable avec le corps humain, c’est qu’il respire tout seul. Sans même que nous y prêtions attention, il nous rend ce service inestimable. Chaque inspiration, chaque expiration renouvelle l’air dont nous avons besoin pour vivre. Merveilleuse mécanique à notre service depuis notre toute première prise d’air à la naissance, jusqu’à notre dernière expiration, le jour venu.

Oui, ça respire tout seul là-dedans. Mais avons-nous pris l’habitude de regarder de temps en temps comment ça fonctionne? Je veux dire par là que nous emmenons tous notre voiture au garage régulièrement pour vérifier que le moteur tourne rond, mais le faisons-nous avec nous-mêmes? Je crains fort que non. Peu sont ceux qui pensent que leur respiration a quelque chose à leur apprendre.

Or, c’est bien le cas. Notre respiration en dit long sur nous, sur notre état de stress par exemple. Prenez quelques instants pour observer où vous en êtes. Cessez de faire tout ce que vous êtes en train de faire. Après avoir lu ceci, fermez les yeux. Pourquoi? Et bien fermer les yeux vous coupera de votre univers extérieur et vous permettra donc de vous concentrer sur votre univers intérieur. Si vous trouvez cela trop pénible par manque d’habitude, gardez les yeux ouverts, tout est parfait.

Observez simplement la partie de votre corps qui respire. Est-ce que votre respiration est abdominale? Voyez-vous ou sentez-vous votre ventre faire des va-et-vient? Ou avez-vous une respiration thoracique? Est-ce votre sternum que vous sentez bouger? S’il vous est difficile de le sentir, vous pouvez poser une main sur le ventre et une autre sur votre sternum afin de mieux ressentir la respiration.

Observez également le rythme de votre respiration, ne trichez pas, laissez votre respiration telle qu’elle est pour le moment. Observez simplement si vos inspirations/expirations sont longues et profondes ou courtes et saccadées ou encore régulières et de durée moyenne.

Le rythme de notre respiration ainsi que la partie du corps où nous respirons nous parlent de notre niveau de stress. Les personnes très stressées ont une respiration thoracique très rapide, si bien que parfois elles peuvent avoir la sensation de manquer d’air. Notre appareil respiratoire nous propose une grande amplitude de respiration, mais quand nous nous faisons rattraper par le stress c’est comme si nous fonctionnions avec 20% de notre capacité, parfois moins. Résultat: nous nous fatiguons plus vite, nous faisons vieillir prématurément notre organisme qui n’a pas assez d’air pour renouveler les cellules comme il voudrait, nous devenons nerveux.

Pour vous donner une image: prenons notre maison. Comme il est bon de l’aérer de part en part et de sentir l’air frais dans TOUTES les pièces. Comme il est agréable d’y vivre! Mais dès que, pour une raison ou une autre, nous n’ouvrons plus les fenêtres de part en part mais seulement celle de la cuisine de temps en temps, l’air devient soudain plus lourd à supporter. Il nous semble que cela devient irrespirable, nous pourrions même éprouver, de temps en temps, une lourdeur et l’envie irrépressible de sortir.

Ne nous inquiétons pas, il n’y a rien de critique si on devient conscient de ce qui se passe en nous, il est toujours temps de changer les choses.

Donc, si vous avez constaté que votre respiration est plutôt thoracique et rapide, il est grand temps de faire une pause! Si vous êtes au bureau, pas de panique, isolez-vous quelques minutes dans un coin, ne serait-ce qu’aux toilettes, et oui! Asseyez-vous ou restez debout, peu importe. Commencez par prendre une inspiration profonde par le nez. Qu’est-ce que c’est une inspiration profonde? Et bien selon notre état de relaxation, cela peut varier du simple au triple, voire plus. Disons que, pour débuter, faites une respiration plus longue que la précédente. Il faut bien commencer quelque part. Surtout, soyez doux avec vous, vous êtes là pour apprendre pas pour vous rajouter du stress!

Puis expirez longuement également.Répétez cela trois fois. Attention, pour ceux qui n’ont pas du tout l’habitude, vous pouvez sentir que cela vous monte à la tête. Asseyez-vous, votre corps est en train de savourer cet instant. Maintenant, nous allons régulariser la respiration en faisant de la cohérence cardiaque.


Inspirez sur 5 secondes.
Expirez sur 5 secondes.
Faites cela sur une, deux ou trois minutes pour débuter. L’idéal étant, plus tard, avec l’entraînement, de le faire pendant 5 minutes, deux à trois fois par jour.3,6,5 = 3 fois par jour, 6 respirations par minute, pendant 5 minutes.
Et puis reprenez un rythme naturel, observez comment vous vous sentez maintenant.
La respiration est un ami formidable, et donc, comme tous les amis que nous aimons, nous avons besoin de leur prêter attention de temps à autre pour voir si tout va bien.
Pensez-y la prochaine fois que vous manquerez d’air.


L'influence des pensées sur le corps

En tant qu'êtres humains dotés d'une conscience nous sommes les seules créatures de la planète en mesure de faire évoluer notre biologie par le biais de nos pensées, de nos émotions et de nos intentions.
Nos cellules sont constamment à l’écoute de nos pensées, elles en subissent l’influence. Chacune de nos cellules perçoit notre moindre changement d’humeur. Cela veut dire que nous ne pensons pas seulement avec notre cerveau mais aussi avec nos cinquante trillions de cellules qui partagent activement nos pensées.
Les doshas sont une station d’échanges où nos pensées se transforment en matière. Nos pensées catalysent des changements dans notre corps. Pensez à ce qui arriverait si en vous promenant, vous rencontriez un gros serpent sur votre chemin. Si vous avez peur, vous sentirez votre cÅ“ur battre, votre gorge se sécher, et vos jambes tremblées. L’image mentale et abstraite de ce serpent peut déclencher en vous une montée d’adrénaline, c'est-à-dire une réaction concrète, physique. Nos pensées travaillent de la même manière si nous sommes angoissés, déprimés, préoccupés par notre futur ou si nous regrettons notre passé, les messages que nous envoyons à notre corps ont le pouvoir d’influencer notre réaction face à une situation que nous percevons comme menaçante même si elle ne l’est pas du tout.
En tout cas, si nous vivons chaque instant avec la conscience du présent, une bonne dose d’enthousiasme, de passion pour la vie, d’optimisme et d’ouverture à toutes les surprises, nous enverrons à nos cellules des messages complètement différents qui seront positifs.
Pensez à la même promenade et au même serpent qui vous coupe le chemin mais imaginez cette fois ci d’adorer les serpents. Face à des pensées positives, la réaction de votre corps sera complètement différente. Plutôt que de vous échapper, vous aurez envie de vous attardez à observer le serpent, peut-être même à le caresser et à le prendre dans vos bras. Dans ce cas, votre corps prendra la direction opposée favorisant l’équilibre et la guérison. Notre subconscient exerce son extraordinaire pouvoir en créant des toxines dans notre corps à partir de nos pensées. Notre tâche consiste donc à soutenir un processus de guérison en élaborant des schémas de pensées positifs qui puissent encourager notre bien être et un état de santé optimal.
Répétez plusieurs fois cette phrase : « Je suis le flux du rythme avec mon esprit et mon corps"

MÉDITATION

Maintenant, installez-vous confortablement en position de méditation (au moins 10 mn)

Inspirez lentement et profondément, puis expirez.
A chaque inspiration et expiration, vous vous sentez plus détendu.
Maintenant répétez le mantra en le répétant silencieusement :

« Om Ananda Namah » (prononcer Namaha) qui veut dire « J’agis sereinement, je suis détaché du résultat de mes actions ».
A chaque fois que vous vous rendez compte que vous êtes distrait par une pensée, une sensation corporelle ou un bruit extérieur, ramenez tout simplement votre attention sur la répétition mentale du mantra.

…Toute la journée gardez votre pensée sur : « Je suis le flux du rythme avec mon esprit et mon corps » 

Texte retranscrit à partir d'une méditation du Docteur Deepack Chopra sur le thème de la santé.







Solidifier la confiance en soi



Témoignages sur le défi yoga de 40 jours

 

Le 26 mai à Marck, le 1er juin à Oye-Plage et le 8 juillet à Merville avait lieu les Matinées de Yoga sur le thème "Pratiquer chez soi, Créativité et Autonomie".
Un défi de 40 jours, à raison d'un minimum de 7 minutes par jour, avec quelques astuces pour y parvenir, a été proposé.
Voici les témoignages de quelques personnes. Certaines préfèrent rester anonyme. J'ai supprimé les annotations plus personnelles et formules de politesse.
(J'ai bien fouillé dans mes mails mais si j'ai oublié quelqu'un merci de me prévenir).

Stéphanie: 
J'ai commencé le défi le dimanche 3/6 et je n'ai loupé qu'une séance, samedi dernier. Sur ces 40 jours, je me concentre sur la même posture, avec échauffement, préparation, puis compensation, relaxation, pranayama. Du coup, je me vois progresser de jour en jour sur cette posture. Mes 40 jours se termineront le 12/7 et je redémarrerai une nouvelle série sur une autre posture.
Je travaille la demi-pince, je n'arrivais pas à poser les mains sous le genou, et là j'en suis à mi-tibia, et au bout de quelques respirations, je touche la cheville... Je prépare avec sphinx et sauterelle, et je compense avec le demi pont. 

C : 
Depuis la séance du 8 juillet à Bailleul, je relève le défi des 40 jours ! Je n'ai commencé que le 10  juillet contrairement à ce que je souhaitais faire mais depuis je n'y déroge pas. Je pratique principalement le soir car c'est là où j'arrive à trouver du temps rien que pour moi, dans une maison redevenue calme (quand homme et enfant sont couchés :-)). D'autant que le soir est toujours un moment spécial qui invite à se ressourcer.
Pour la première séance en solo, la veille j'avais préparé la séance que je souhaitais pratiquer. Finalement, je n'ai pas regardé mon papier, je l'ai fait au feeling, selon mon envie du moment. Et depuis, c'est comme cela que je les pratique. Et à chaque c'est un petit moment de grande détente. Je pratique en moyenne 15 min tous les jours. Je me suis accordée 3 jours dispersés de pause pour éviter de courir après le temps. Au mois d'aout, je sais que cela sera un peu plus compliqué car de la famille sera à la maison et je n'aurai vraiment pas beaucoup de temps pour moi. Mais je vais tout faire pour ne pas lâcher ce rythme. Je vais d'ailleurs essayer d'initier ma sœur.
Un temps plus long avec une prof me manque un peu quand même :-) 

Marie-Hélène:
Pour moi ça fait 22 jours, et très contente!
Je me suis fixée une petite base, et j'ajoute des petites choses en fonction de mon temps, de mon humeur, de mes envies. Merci! 

Béryl: 
En ce vendredi 22 juin 2018, je termine ma quatrième semaine de pratique de yoga d’environ 15 mn le matin chaque jour. J’ai choisi de pratiquer du lundi au vendredi, m’accordant une pause que je ressens comme une coupure nécessaire le weekend, en partie pour mieux reprendre et éviter la lassitude d’une routine où je forcerais mon corps. L’obligation chez moi mène à la désincarnation. De ce fait, ce rythme que j’ai adapté à ma personnalité et à mon caractère reflète qui je suis dans le yoga. Pour moi, il était important de ritualiser ce nouveau pli à prendre pour favoriser son inscription dans mon quotidien. J’ai décidé que le matin était le moment le plus opportun.
Après 4 semaines, je ressens déjà plusieurs effets positifs. Tout d’abord, je ressens moins de frustration quand je vais à mes cours de yoga habituels. Parfois, je ressortais de la séance déçu ou insatisfait dans mon corps parce que je n’avais pas eu l’occasion de travailler sur telle ou telle partie. Quand, maintenant, ça m’arrive encore parfois, je me dis simplement : « si demain matin, le besoin d’étirer ma nuque est encore là, je pourrais le faire pendant 15 mn ! »
Ensuite, je sens que ma respiration et ma présence ainsi que ma concentration ne sont plus tout à fait pareil qu’avant. A mon avis, l’exercice de me centrer le matin, même si j’échoue à me centrer, me rend plus présent à moi-même, plus incarné, plus impliqué dans ma vie. Je fais plus attention à mes positions corporelles et j’accorde sans culpabilité plus de place et de soin à ce corps que j’habite et qui me permet l’émergence d’une pleine conscience.
Et enfin, je remarque que j’ai de plus en plus confiance en propre créativité. J’ai compris que si je m’écoutais, si je tendais une oreille attentive mais sans attente toute faite, à mes sensations (douleurs, tensions, envie de bouger, crispations,…) ma séance se faisait presque d’elle-même. Aucun plan de préparation ne m’était nécessaire. Et si parfois rien ne vient, alors c’est l’occasion de travailler sur l’acceptation du corps dans son apparente immobilité, et pendant 15 mn je respire et cela me semble juste et bon.

Anonyme: J'ai fait mon tableau avec 4 fois 10 cases et je le remplis petit à petit
Il y a quelques cases vides par çi par là, ce qui lui donne un aspect "gruyère", mais ce n'est pas grave! Je persévère quand même car ...ça me fait du bien !Tout simplement !


Véronique:
J'avais déjà une pratique régulière  mais le stage a renforcé ma motivation car il a donné des pistes pour mieux construire une séance selon le temps disponible au lieu de la supprimer en se disant" je manque de temps" ! Et aussi varier les séances  en sachant mieux comment évoluer dans la préparation d'une posture.

Bernard:
Je ne suis pas le bon élève, mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je pense pratiquer pendant les congés qui seront sur les chemins de randonnée, et bien sûr cette année avec le tapis de Yoga.

Anonyme:
J’ai commencé le défi le 4 juin.
Première constatation : la pratique dépasse 7 minutes (je ne regarde pas l’horloge) … 15, 20, 30 minutes. Quand je n’ai pas pris le temps de me poser sur mon tapis, je pratique des exercices respiratoires le  matin ou le soir.
Sans la pratique, une sensation de vide se fait sentir et une petite voix m’appelle.
Je ne me suis pas accordée de  récompense tous les quatre jours, je n’en ai pas ressenti le besoin. En fait, la récompense est là, dans la pratique.
Cette expérience est intéressante en tous points : le tapis est  mon ami !
Je poursuis le défi et je t’enverrai un deuxième jet en développant mes impressions.

Elsa: (1er août) 

Pour ma part, le Yoga continue de m’accompagner chaque jour, même si c’est juste quelques instants, ils me sont devenus précieux.


  







 

La respiration


Une bonne synthèse sur ce qu'est la respiration et l'importance du diaphragme.


Respirer en conscience du matin au soir:

- Le matin, allongé, avant de se lever : inspirez par le nez, expirez bruyamment par la bouche. 10 séries. (Attendre un peu avant de vous lever pour éviter l’étourdissement)

Cela permet de faire aller le sang dans les extrémités. Rend les mains et les pieds chauds, masse le foie, supprime les stagnations. Masse les intestins, fait aller à la selle, donc désempoisonne le corps.


- Le soir : souffler très lentement comme sur la flamme d’une bougie sans la faire vaciller.

Rajouter une visualisation : l'air gris qui sort

Si insomnie, compter les respirations (1 inspir/expir, 2 inspir/expir, …jusqu’à 10)


- Dans la journée : des arrêts réguliers de 10 respirations conscientes. S’arrêter 15, 30 fois ou plus dans la journée.

Les activités sont centrifuges (de l’intérieur vers l’extérieur), nous vidons nos batteries.

Respirer en conscience c’est se recharger.


La respiration nous aide à agir en pleine conscience, c'est-à-dire à être de plus en plus conscient de faire de qu’on est en train de faire.

Nous passerons peu à peu, grâce à la répétition, de la compétence consciente à la compétence inconsciente,

Grâce à cette respiration consciente, nous gérons mieux nos émotions et construisons de nouveaux circuits neuronaux.






Maia, 95 ans: Exercice, Joie, Simplicité


La joie du yoga à tout âge. Magnifique documentaire.

Tourné à Fire Island, New York, ce film capte les secrets de la jeunesse éternelle de Maia Helles. C'est une danseuse de ballet russe de 95 ans. Elle est restée indépendante et se porte comme une personne de quarante ans.
Réalisé par Julia Warr, artiste et cinéaste (juliawarr.com) avec Maia il y a 5 ans. Maia est convaincue des avantages de sa routine et de ses exercices quotidiens qu'elle a mis au point, en collaboration avec sa mère, il ya 60 ans, bien avant la venue des cours de yoga
Musique Lola Perrin





Le yoga Nidra par André Riehl



Yoga du rêve et du sommeil conscients, le Nidrâ Yoga trouve son origine dans les traditions du Shivaïsme du Cachemire et du Vedanta, remontant toutes deux à plusieurs milliers d’années. Il présente l’organisation de l’être humain sous la forme de cinq degrés qu’il va s’agir de découvrir, d’étudier et de connaître intimement afin de s’établir dans un état de conscience où ne réside plus aucune trace de séparation, conflit ou souffrances.

Le premier, Jagrat, est l’état de veille dans lequel l’individu perd conscience de sa véritable nature en s’identifiant au corps, à la forme et au nom.

Le deuxième, Svapna, est l’état de rêve dans lequel l’identification repose sur les impressions et les images mentales qui sont le résultat des mémoires accumulées au cours de l’état de veille. Ici encore, l’individu demeure inconscient de sa véritable nature.

Le troisième, Sushupti, est l’état de sommeil sans rêves dans lequel la personne n’a plus conscience de quoi que ce soit. C’est un état d’absence.

En deçà de ces trois états réside un quatrième, Turya, dont procèdent les trois premiers, et qui peut être découvert au travers du Nidra Yoga. Il est l’état dans lequel la véritable nature de l’individu, son identité sans objets, est perçue, généralement de façon fulgurante et imprévisible.

C’est aussi ce que la tradition du yoga nomme Samadhi, ou état naturel de conscience universelle.

Enfin, le cinquième, Turyatita, qui est l’établissement stable dans cette conscience sans objets, est le résultat de la répétition d’incursions multiples dans l’état de Turya, totalement autonome et indépendant de toute volonté personnelle.

La proposition du Nidrâ Yoga est de parcourir en toute lucidité ce cheminement allant de l’oubli à la présence à soi. Il se situe dans une approche progressive de prise de conscience de l’ensemble des processus organisant la sensation d’être vivant. De façon très paradoxale, ces prises de conscience ne peuvent être perçues que dans un état de profond « lâcher-prise ».

La pratique du Nidrâ Yoga est constituée de tout un ensemble d’exercices très codifiés permettant de visiter les diverses fonctions qui organisent l’être humain.

Elle s’appuie notamment sur deux approches fondamentales que sont la relaxation consciente très profonde et la concentration pénétrante sans tensions.

Un grand nombre d’exercices sont utilisés, favorisant et permettant :

  • Détente profonde du corps anatomique, physiologique, osseux et nerveux,
  • Détente mentale et reconnaissance des schémas d’organisation de la pensée,
  • Conscience des différents types de rêves et des énergies dont ils procèdent,
  • Relation aux archétypes et leurs influences sur le rêve et l’état de veille,
  • Perception et développement du corps d’énergie,
  • Utilisation de l’imagerie mentale pour élargir les facultés de perception,
  • Développement des facultés sensorielles,
  • Dosage de la volonté et du silence mental,
  • Relation à la mort.
 Le site d'André Riehl: https://nidrayoga.wordpress.com/
 Autres propos d'André Riehl: ici






Images d'Inde

Avant de vous parler du Centre kaivalyadhama où avec 32 yogis j'ai fait une cure ayurvédique, voici des images prises lors des quelques sorties à Lonavla et aux alentours.
(Vous pouvez agrandir les images en cliquant une ou deux fois dessus)