Crêpes de blé à la rose et boisson à la rhubarbe


Ah! la douceur d'un après-midi d'automne  soudain illuminé de gâteaux et de thé au lait ! Le froid et la pluie deviennent de sympathiques prétextes à se faire dorloter et à se régaler de sucreries sans culpabilité. J'en offrirais bien en traversant l'écran aux quatre soeurs de Coup de foudre a Bollywood de Gurinder Chadha, quand tous leurs amoureux semblent avoir déserté et que la mousson n'en finit pas de tomber, tandis que leur terrible mère leur cherche des maris sur Internet.

Recette d'origine de l'Inde du Nord.
C'est long à faire ? 3/4 d'heure (repos de la pâte : 1 heure).

Ce qu'il faut
1 1/2 tasse de farine complète de blé, 1/2 tasse de sucre, 1/2 cuillerée à soupe de graines de fenouil
2 cuillerée à café de graines de cardamome, 1 cuillerée a soupe d'eau de rose,  2 tasses de lait entier,
2 cuillerées à soupe de ghee fondu, ghee pour la cuisson, 1 pincée de sel.

Pas à pas
1. Piler le fenouil. Éplucher les gousses de cardamome et piler les graines.
2. Mixer tous les ingrédients ensemble ou les écraser à la fourchette : la pâte doit avoir la consistance de la crème liquide. Laisser reposer 1 heure.
3. Cuire les crêpes dans une poêle avec un peu de ghee, comme des crêpes bretonnes.

Le bon moment
La saison des douceurs c'est l'automne, quand le feu intérieur commence à monter et que le corps se réhydrate après les chaleurs. C'est même bon pour la santé d'en manger à ce moment-là, profitons-en.
Quand on a envie de se chouchouter, de se dorloter, pour pouvoir continuer à le faire pour les autres.
Quand on a besoin de retrouver sa plénitude après les sacrifices du jour.

Ça fait quoi ?
Ça apaise, adoucit, humidifie, attendrit.
Ça nourrit la bonté, la tendresse, la patience... infinies que nous recelons.
Comme un soupir : on dégonfle, on dépose, on se pose.



Je le mange avec quoi ?
Avec un thé au lait a la cardamome et la compote de roses de votre grand-mère, dans un sofa moelleux, en écoutant de la musique.
Les plaisirs gourmands de la cuisine ayurvédique : 60 recettes bienfaisantes en harmonie avec la nature
Vous pouvez, si vous n'avez pas tous les ingrédients, faire simplement la pâte à crêpe sans oeufs pour en savourer la consistance qui est complètement différente. Et pourquoi ne pas parfumer avec les arômes de votre choix?


Recette tirée de "Cuisine ayurvédique"
De Florence Pomana

Nectar-d-amour.JPGÇa fait quoi? 
Ça purge des excès en plus et en moins, ça justifie (sens de l'imprimeur), rafraîchit le brasier de la passion. Ça débarrasse ce qu'on a mal "digéré", des griefs - ces déchets de l'esprit-, et ouvre à la tendresse et à la compréhension.
Peut-être un souvenir de Nostradamus et de son "eau de rosat" du Traité des Fardements et Confitures, ce livre de cuisine étonnant qu'il écrivit aussi pour permettre à ses contemporains de profiter toute l'année des vertus des fruits disponibles en abondance, l'été en Provence. La vertu de l'eau de rosat serait de "faire aller à la toilette"...
C'est juste: dans tous les sens du terme, ce nectar permet de se débarrasser de ce qui encombre la voie, celle des amoureux et du flot de la vie en particulier, et ce de manière si douce que cette préparation n'a pas d'effet secondaire. 

Ce qu'il faut:
1kg de rhubarbe, 1 tasse de sucre roux, 2 cuillerées à soupe d'eau de rose, 1 cuillerée à café de cardamome;
Pas à pas:
1- Éplucher la rhubarbe et la tailler en morceaux. Piler la cardamome.
2- Mettre la rhubarbe dans une grande casserole. Ajouter 1 litre d'eau et le sucre. Amener à ébullition puis laisser infuser à feu doux environ 20 minutes.
Filtrer à travers la mousseline. Ajouter la cardamome et laisser refroidir.
3- Verser l'eau de rose, fouetter. Mettre en bouteilles.
Le bon moment:
Quand ça bloque, que les choses ne se font pas, que l'on est encombré.
Dans les embrasements d'été: quand l'incendie fait rage, que la fièvre monte, que les conflits se révèlent, que l'on n'est pas maître de sa colère.
Je le sers avec quoi? :
Avec des gâteaux secs éventuellement.
Délicieux!
 Pris dans ce livre

Le nectar d'amour (boisson à la rhubarbe)
 

Rééduquer sa respiration



Prenez une posture confortable avec le dos et la nuque bien droite.
Placez les mains de chaque côté de la nuque, avec les doigts qui se touchent et les pouces qui reposent sur les épaules en gardant les coudes bien écartés.
Expirez lentement par le nez, en rapprochant les coudes l'un de l'autre, jusqu'à ce qu'ils se touchent en fin d'expiration.
Pendant que vous retenez votre souffle poumons vides, vous maintenez les coudes fermement serrés en rentrant le ventre.
Inspirez lentement par le nez en écartant au maximum les coudes. Pendant que vous gardez vos poumons pleins, gardez les deux coudes bien écartés.
Gardez le dos bien redressé sans cambrer les reins.
Répétez 5 à 10 fois cet enchaînement avec le rythme respiratoire suivant:
Inspiration: 4 secondes
Rétention à plein: 3 à 4 secondes, en restant très détendu
Expiration: 6 à 8 secondes
Rétention à vide: 3 à 4 secondes en restant très détendu

Bienfaits: Grâce aux mouvements de fermeture et d'ouverture de la cage thoracique et aux temps de rétention du souffle, cet exercice rééduque le fonctionnement des muscles respiratoires. Il assouplit le tissus pulmonaire, redonne de l'élasticité aux alvéoles et aux bronchioles et assure la régulation de nerf pneumogastrique.
Attention: en cas de dilatation anormale des alvéoles pulmonaires et des bronches, ne tenir la rétention à plein que seulement pendant une seconde.

Vous pouvez rallonger cette pratique dans les autres postures. Le mouvement se fera dans l'expiration.
Dans la torsion, concentration sur la torsion du dos.
Dans la flexion latérale, concentration sur le poumon qui s'ouvre.
Dans l'étirement les bras en l'air, concentration sur l'allongement du dos et des bras.

Document inspiré du livre "Prévenir et guérir par le yoga"
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration
Rééduquer sa respiration

Yoga plein air avec bâton


Article écrit l'an dernier avant l'automne. Mon emploi du temps ne m'a pas permis de donner beaucoup de cours avec bâton. Cet été, pendant les cours où nous ne serons pas trop nombreux, ce sera l'occasion de découvrir cette nouvelle activité.

"Le yoga en plein air est très apprécié par tous ceux qui le pratiquent l'été. Le fait d'être en contact avec tous les éléments de la nature (terre, ciel, eau, air, lumière,...) multiplie les sensations de vitalité, de détente, de bien-être et d'équilibre intérieur. Installés dans notre posture et notre respiration, nous recevons avec davantage de sensibilité les caresses du soleil, du vent ou même parfois de la pluie sur notre peau. Nos pieds et nos mains deviennent plus vivants quand ils épousent le moelleux de l'herbe. Nos narines se grisent des odeurs d'humus, de fleurs ou d'herbes séchées. Notre regard se laisse prendre aux jeux d'ombres et de lumières dans les arbres ou au cache-cache du soleil avec les nuages. Nos oreilles perçoivent avec bonheur le chahut des oiseaux, le cri joyeux des enfants qui jouent et les bourdonnements de la ville au loin.



Expérimenter la pratique du yoga au grand air nous donne à vivre plus intensément le moment présent, nous permet, grâce à la respiration consciente de nous relier directement à l'univers et de nous remplir de son énergie.



Donner des cours en extérieur pendant l'été est un si grand plaisir pour moi que j'ai envie de poursuivre l'expérience tout au long de l'année. L'automne nous donnera ses couleurs, ses odeurs et ses bruissements sous nos pieds. L'hiver nous invitera, certes, à nous couvrir, mais après s'être étirés et avoir respiré le grand vent à pleins poumons, c'est heureux que nous prendrons un thé bien chaud tous ensemble. Le printemps nous apportera son nouveau souffle, sa nature vert tendre et ses joyeux pépiements.



Il est d'ailleurs arrivé que des personnes me disent ne pas désirer pratiquer le yoga pour la simple raison qu'elles ne veulent pas être enfermées dans une salle. C'est alors dommage de se priver de tous les bienfaits de cette discipline.



Si en été nous pouvons pratiquer pieds nus, peu vêtus et nous allonger sur le gazon, pendant les autres saisons c'est chaussés et en tenue chaude mais confortable que nous pourrons continuer. Les mouvements et postures se réaliseront principalement debout, privilégiant ainsi l'ancrage à la terre. Nous aurons également l'occasion de nous ouvrir plus amplement grâce à l’utilisation du bâton



Mais d'où vient cette idée?



Lors de mon séjour au Village des Pruniers, j'ai eu l'occasion de pratiquer le qi gong avec un long bâton de bambou. Les exercices avaient lieu à sept heure du matin, entre la méditation et le petit-déjeuner, avec une température fraîche. J'appréciais beaucoup ce moment convivial, qui me réchauffait, me dynamisait et me faisait commencer la journée en pleine forme et dans la joie. Tout en douceur, nous commencions par des exercices simples d'étirement pour aller vers des mouvements plus dynamiques et plus complexes, toujours en harmonie avec le souffle.



L'année suivante, suite à cette belle expérience, je me suis inscrite à un cours de qi gong (sans bâton) en salle. Je n'ai pas retrouvé les sensations de plénitude que j'ai à la fin d'une séance de yoga, ni celles que j'ai découvert avec le qi gong avec bâton. J'ai rapidement su qu'il me manquait ce temps d'étirement tenu sur la durée, dans l'immobilité et dans la présence au souffle, le tout ramenant immanquablement au silence intérieur.



Par ailleurs, je pratique la marche nordique depuis 5 ans. Nous utilisons les bâtons en début de séance pour faire des exercices d'échauffement et en fin de séance pour s'étirer. Pendant la marche, nous pouvons également les utiliser pour faire des renforcements musculaires. Ainsi, alliant tous les mouvements et postures que j'ai à ma disposition (yoga, qi gong et marche nordique) je pratique maintenant en plein air les postures de yoga avec un bâton de bambou. Si la température est fraîche, le bâton permet dans un premier temps de travailler en dynamique avec des mouvements amples qui réchauffent rapidement le corps. Ensuite, viennent les postures dans l'immobilité avec davantage de concentration sur le souffle.



Les puristes seront peut-être surpris mais je ressens malgré tout le yoga comme un état d'être, que ce soit avec un bâton ou non, et que ce qui prime est la conscience de ce qui est en train de se vivre. On peut être en état de yoga dans tous les moments de sa vie....Faire la vaisselle dans un esprit de yoga par exemple. La pratique physique permet en plus de faire circuler l'énergie, de découvrir des sensations, d'amener un état de calme que nous aurons ensuite envie de garder ou que nous appellerons quelque soit les situations vécues. A chaque instant il est possible de se relier à la source en se focalisant sur son souffle jusque dans ses cellules et ressentir les vibrations d'une profonde joie nous faisant nous sentir UN avec l'univers.



L'avantage du bâton est qu'il aide à s'ouvrir davantage, permet un meilleur alignement et offre une nouvelle palette de mouvements enchaînés et de postures pouvant se combiner à l'infini... et qui compense également les postures qui ne se réaliseront au sol.



Pratiquer avec un bâton en intérieur est possible à condition d'avoir l'espace nécessaire. Mais au regard de tout ce qui vient d'être dit, sauf lorsque la pluie ou la tempête l'en empêche, c'est dehors, au grand air, dans un parc, un jardin, à la plage que la pratique aura ses bénéfices amplifiés.



Le bambou est léger, agréable au toucher. On peut le couper selon la taille désirée. On en trouve en jardinerie ou dans la nature.


Stage de Yoga en Normandie 15 au 17 juillet





Un long weekend de yoga, où, ensemble, nous avons expérimenté la notion de l’espace. Notre vie extérieure est le reflet de notre liberté intérieure, de notre conscience posée sur nous et le monde. C’est par le corps que nous percevons, mais par les pensées que nous nous limitons. Pendant ce temps passé ensemble, grâce aux asanas, au pranayama, à la méditation et à nos échanges, nous avons exploré nos limites pour aller vers une compréhension plus profonde de notre unité. 

La vague d'enracinement



Vous vous asseyez en tailleur et vous fermez les yeux.

Observez votre respiration naturelle pendant quelques instants.

Sentez les contacts de votre bassin avec le sol.

Puis, pratiquez la respiration de la vague:

- à l'expire, avec votre pensée, glisser de la tête jusqu'au bassin

- à l'inspire, remontez du bassin jusqu'à la tête.

A chaque expire, rajoutez l'intention de vous enraciner,

en allant au-delà du bassin, dans l'espace de la terre.

Insistez particulièrement sur le mouvement descendant d'ancrage à la terre.

Lorsque vous cessez, appréciez votre qualité d'enracinement.


...A pratiquer à chaque fois que la vie vous désarçonne.

La relaxation totale

La relaxation totale est une occasion pour notre corps de se reposer, de se guérir, de se restaurer. Nous relâchons les tensions dans le corps en portant notre attention à chaque partie, tour à tour, et nous envoyons notre amour et nos soins à chacune de nos cellules. La relaxation profonde du corps devrait être pratiquée au moins une fois par jour. Vous pouvez la faire au lit, le soir ou le matin. Vous pouvez aussi la faire à tout moment, dans la salle de séjour, ou dans n’importe quel endroit où vous pouvez vous allonger et ne pas être dérangé. Il est aussi possible de pratiquer la relaxation totale en position assise, par exemple à votre bureau.
Si vos peurs et vos angoisses vous empêchent de dormir la nuit, la relaxation totale peut vous aider. Allongé dans votre lit, vous pouvez apprécier la pratique de la relaxation totale en suivant votre inspiration, votre expiration. Parfois cela peut vous aider à glisser dans le sommeil. Mais même si vous ne dormez pas, la relaxation va vous nourrir et vous offrir du repos. C’est très important de vous accorder du repos, et cette pratique de la relaxation peut être plus reposante que le sommeil, qui est parfois peuplé de cauchemars ou de rêves agités.


(clic droit, enregistrer sous...)

   

Posture de l'arbre

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAfiHIbcdbjRVnlS4q51Q5lFgQlmr8k44-um82uyK0NUv55fb_FIqz0SIAwp0L2kOywP5nMo_oEkX9G11xQFj_XLDP-miypJnwAcl653GtGgtZYf5xsyiABXV1l5w1iDsZtPehPvL8HYI/s1600/Posture+de+l%2527arbre1000.jpg

Description :

En expirant prendre un appui ferme sûr, par exemple, le pied droit, replier la jambe gauche et ramener le pied gauche en appui sur le haut de la cuisse droite au dessus du genou. La pointe du pied est vers le bas et le talon est légèrement en dedans vers l'avant. Il est possible également de mettre le pied de la jambe repliée, au niveau de l’aîne, comme en demi lotus.

Les mains peuvent prendre Anjali Mudrà (paumes de mains jointes), ou bien les bras tendus vers le bas légèrement sur les côtés avec les mains en Jnana Mudrà (index et pouce se touchent)

  Les yeux fixent un point dans l'espace, ou bien s'il y a des difficultés d'équilibre, on peut s'approcher d'un mur :

    - soit de face pour fixer un point sur le mur, ce qui amène plus de stabilité.
    - soit carrément de côté avec un bras qui peut s'appuyer pour garder l'équilibre
        (prendre alors la posture avec les bras tendus vers le bas sur le côté)

La fixation oculaire est très importante, elle est un véritable appui pour l’équilibre. Le pied d’appui doit être le plus décontracté possible, il faut comme l’indique le nom de la posture s’enraciner au sol. Une autre astuce est de considérer que l’on tient également par le haut , à l’aide d’un point au dessus de la fontanelle.

Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à bien se redresser et à mettre le cœur en avant, de plus il faut exercer Mulà Bandha et voir l'axe relier la base à la fontanelle.

Le souffle doit être le plus fin possible, quasi inexistant, il faut rester au minimum 3 minutes de chaque côté, puis augmenter le temps progressivement jusqu’à ressentir que l’on passe un cap, après il est possible de s’engager jusqu’à un Gatikha de chaque côté.

Enfin s’essayer les yeux fermés. Dans un premier temps on peut fermer juste un Å“il celui de la jambe repliée, puis les deux.

  Symbolique :

Dans un premier temps, loin de pacifier la pensée, cette posture amène au contraire une activité accrue du mental. Il faut chasser fermement tous divertissements et augmenter la concentration sur le point de fixation oculaire, et augmenter la concentration de l’équilibre.

Cette posture ramène à l’indifférence vis à vis de l’environnement  immédiat, elle induit un grand recul et à la fin une pacification du mental. Elle concerne le centre du cÅ“ur qu’elle purifie. C’est une grande posture du Yoga.

Source du texte