La vague d'enracinement



Vous vous asseyez en tailleur et vous fermez les yeux.

Observez votre respiration naturelle pendant quelques instants.

Sentez les contacts de votre bassin avec le sol.

Puis, pratiquez la respiration de la vague:

- à l'expire, avec votre pensée, glisser de la tête jusqu'au bassin

- à l'inspire, remontez du bassin jusqu'à la tête.

A chaque expire, rajoutez l'intention de vous enraciner,

en allant au-delà du bassin, dans l'espace de la terre.

Insistez particulièrement sur le mouvement descendant d'ancrage à la terre.

Lorsque vous cessez, appréciez votre qualité d'enracinement.


...A pratiquer à chaque fois que la vie vous désarçonne.

La relaxation totale

La relaxation totale est une occasion pour notre corps de se reposer, de se guérir, de se restaurer. Nous relâchons les tensions dans le corps en portant notre attention à chaque partie, tour à tour, et nous envoyons notre amour et nos soins à chacune de nos cellules. La relaxation profonde du corps devrait être pratiquée au moins une fois par jour. Vous pouvez la faire au lit, le soir ou le matin. Vous pouvez aussi la faire à tout moment, dans la salle de séjour, ou dans n’importe quel endroit où vous pouvez vous allonger et ne pas être dérangé. Il est aussi possible de pratiquer la relaxation totale en position assise, par exemple à votre bureau.
Si vos peurs et vos angoisses vous empêchent de dormir la nuit, la relaxation totale peut vous aider. Allongé dans votre lit, vous pouvez apprécier la pratique de la relaxation totale en suivant votre inspiration, votre expiration. Parfois cela peut vous aider à glisser dans le sommeil. Mais même si vous ne dormez pas, la relaxation va vous nourrir et vous offrir du repos. C’est très important de vous accorder du repos, et cette pratique de la relaxation peut être plus reposante que le sommeil, qui est parfois peuplé de cauchemars ou de rêves agités.


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Posture de l'arbre

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Description :

En expirant prendre un appui ferme sûr, par exemple, le pied droit, replier la jambe gauche et ramener le pied gauche en appui sur le haut de la cuisse droite au dessus du genou. La pointe du pied est vers le bas et le talon est légèrement en dedans vers l'avant. Il est possible également de mettre le pied de la jambe repliée, au niveau de l’aîne, comme en demi lotus.

Les mains peuvent prendre Anjali Mudrà (paumes de mains jointes), ou bien les bras tendus vers le bas légèrement sur les côtés avec les mains en Jnana Mudrà (index et pouce se touchent)

  Les yeux fixent un point dans l'espace, ou bien s'il y a des difficultés d'équilibre, on peut s'approcher d'un mur :

    - soit de face pour fixer un point sur le mur, ce qui amène plus de stabilité.
    - soit carrément de côté avec un bras qui peut s'appuyer pour garder l'équilibre
        (prendre alors la posture avec les bras tendus vers le bas sur le côté)

La fixation oculaire est très importante, elle est un véritable appui pour l’équilibre. Le pied d’appui doit être le plus décontracté possible, il faut comme l’indique le nom de la posture s’enraciner au sol. Une autre astuce est de considérer que l’on tient également par le haut , à l’aide d’un point au dessus de la fontanelle.

Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à bien se redresser et à mettre le cœur en avant, de plus il faut exercer Mulà Bandha et voir l'axe relier la base à la fontanelle.

Le souffle doit être le plus fin possible, quasi inexistant, il faut rester au minimum 3 minutes de chaque côté, puis augmenter le temps progressivement jusqu’à ressentir que l’on passe un cap, après il est possible de s’engager jusqu’à un Gatikha de chaque côté.

Enfin s’essayer les yeux fermés. Dans un premier temps on peut fermer juste un Å“il celui de la jambe repliée, puis les deux.

  Symbolique :

Dans un premier temps, loin de pacifier la pensée, cette posture amène au contraire une activité accrue du mental. Il faut chasser fermement tous divertissements et augmenter la concentration sur le point de fixation oculaire, et augmenter la concentration de l’équilibre.

Cette posture ramène à l’indifférence vis à vis de l’environnement  immédiat, elle induit un grand recul et à la fin une pacification du mental. Elle concerne le centre du cÅ“ur qu’elle purifie. C’est une grande posture du Yoga.

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