Stage samedi 25 janvier et 1er février. Pensez à vous inscrire!




MATINÉES THÉMATIQUES de 9h à 12h

🌷 Sur le thème du silence:

----> Il reste des places: 
Samedi 25 janvier à Marck (12 euros)

- Dimanche 2 février à Bailleul (18 ou 22 euros)

🌷 Sur le thème de l'imperfection:

- Samedi 16 mai à Marck
- Vendredi 29 mai à Oye-Plage 

MATINÉES SANS THÈME

Samedi 1er février - de 9h à 11h à Oye-Plage - 10 euros 

Vendredi 7 février et vendredi 3 avril de 9h à 12h à Oye-Plage (12 euros)

Samedi 28 mars et samedi 13 juin à Marck (12 euros)

Les Matinées thématiques ont une partie théorique, les Matinées sans thème permettent d'avoir une pratique plus approfondie.  Les débutants sont acceptés. 

🌷  🌷 🌷
Si des associations désirent faire profiter à leurs élèves de ces temps d'approfondissement, je peux me déplacer dans toute la région des Hauts de France. Nous pourrons alors aborder un de ces thèmes:

  1. Lâcher prise grâce aux yama et niyama
  2. Découverte des chakras
  3. Se tenir debout
  4. Rebondir
  5. Le pardon 
  6. Détermination et lâcher prise 
  7. Sens et parfums
  8. L'équilibre
  9. Pratiquer chez soi
  10. La Joie
  11. Le silence
  12. L'imperfection

Matinée de yoga "Le Silence"


Différentes salutations au soleil






Yoga pendant les vacances





Je serai absente pendant ces vacances mais Anne me remplacera.

Voici les dates:


  • Mardi 22 et mardi 29 octobre de 18h30 à 19h45 aux Bains de l'Aa 
Se rendre sur le site ou téléphoner pour réserver.


  • Samedi 2 novembre de 9h à 11h ce sera la séance mensuelle de Oye-Plage, salle Gaston Cornet. Anne prévoit de vous faire travailler en détail la Salutation au Soleil. A ne pas manquer donc! 
Vous pouvez vous inscrire auprès d'elle au 06 23 77 31 86
La séance est de 10 euros. 

Bonnes séances à tous!

Bichonner les blessures de notre jardin secret



La passion de ses paysages intérieurs où dans les recoins les plus cachés naissent des jardins secrets ; ronces, épines, des broussailles inextricables, des amas confus qui s'entassent dans les sphères profondes de notre être, qui pèsent lourdement, qui font voir la vie à travers ses fils entremêlés. Un rien, l'événement le plus anodin, la phrase la plus insignifiante viennent bouleverser ce désordre ; finalement charrier au plus profond de soi ces monticules qui nous écrasent de l'intérieur et nous contraignent à vivre à fleur de peau, des amoncellements qui s'élèvent si haut jusqu'à peser, ô trop souvent, sur l'âme.

Ces blessures qui s'amoncellent et que l'on méprise, que l'on ignore tandis qu'elles vivent de leur vie propre, brassent des émotions profondes, envahissent pareilles à des mauvaises herbes notre champ intrinsèque, mènent le bal et zèbrent notre inconscient , traçant de larges stries pour former des sillons toujours plus profonds où la terre se transforme en sables mouvants où tout devient stérile, où tout se noie dans le magma confus de cet enchevêtrement difforme.

Parfois, on aurait envie de devenir jardinier, prendre comme outil toute son énergie, toute sa meilleure volonté et se pencher sur ces carrés laissés à l'abandon. Observer ce fouillis, ces grandes traces laissées par la vie, et se mettre à bêcher, retourner la terre de son existence, bouleverser ces monceaux accumulés tout en sachant qu'on ne peut rien brûler, ni rien jeter. Il va falloir faire avec tout ça, ce qui est vécu reste, s'ancre indéfiniment. Alors, il faut arroser de patience, d'amour, d'auto-compassion. Drageonner ce que l'on a scindé pour créer des caïeux prometteurs, drainer avec notre courage une terre laissée trop longtemps à l'abandon.

J'en conviens, c'est épuisant, parfois on aimerait renoncer, l'effort à fournir semble insurmontable. Des périodes de découragement certaines, avoir envie de jeter l'éponge, avec un soupir désespéré : à quoi ça sert ? C'est trop dur. Mais l'espoir nous aide à reprendre courage et se remettre à la tâche.

Et ces blessures travaillées à la sueur de notre front, un jour, de la façon la plus inattendue, se mettent enfin à fleurir. Des fleurs aux couleurs magnifiques, des paysages chamarrés, des campanules joyeuses qui semblent courir dans le champ de notre vie. Et de s'interroger, quelles sont ces plantes magnifiques ? Ce sont mes blessures qui ont fleuri, c'est le jardin de ma vie dans lequel je flâne à apprécier chaque jour le résultat de mon ouvrage. Cette grosse blessure-là est devenue chêne solide, les petites là-bas, des prêles qui abondent, je les désigne comme autant de merveilles qui emplissent dorénavant mon univers. Mais cette blessure qui est là dans un coin, encore si nouvelle. Parfois on hésite, il faut encore un peu de temps pour la transformer dans le jardin de notre vie, on ne sait pas précisément en quelle fleur magnifique elle se transformera, il est trop tôt. Confions-la au temps qui lui, aussi est un grand jardinier.

Nous portons tous en nous, ce jardin secret susceptible de devenir extraordinaire et où nos souffrances sont comme des semences qui transformeront les blessures de notre moi profond en parterre " jonché de fleurs splendides ":

"En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles."
De Khalil Gibran





Solidifier la confiance en soi