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Le kéfir de fruits

Le kéfir de fruit

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Le Kéfir est un mot du Caucase désignant une levure spéciale qui, après mise en fermentation donne une boisson  pétillante, légèrement aigre et sucrée. 
 
Les origines du kéfir de fruits
La découverte du kéfir de fruit est beaucoup plus récente que celle du kéfir de lait. Elle viendrait en effet du
médecin et naturaliste brésilien Adolpho Lutz en 1899. Il a découvert les grains de kéfir dans l’eau saturée en sucre de son figuier de barbarie, avant d’avoir l’idée d’en tirer la fameuse boisson. Il a pu observer que les grains se multipliaient en taille et en nombre dans cette solution. 
 
D'autres informations montrent que les origines de ces grains proviendraient d’Asie: Tibet, Japon ou même de l’ancienne Perse. En somme, c’est une boisson encore bien mystérieuse qui a traversée les âges autant que les frontières. Ce qui est étonnant c’est que « jamais des grains de kéfir n’ont pu être fabriqués in vitro ». Tous les grains de kéfir viendraient donc soit de la même souche soit plusieurs souches auraient apparues dans plusieurs endroits du globe. https://nicrunicuit.com/actu/le-kefir-etudie-par-la-science/
 
Plus le temps passe et plus la boisson gagne en popularité, surtout dans les années 60, et ce dans tous les pays européens.
 
Réaliser cette boisson soi-même est très simple. Il faut tout simplement mettre dans une bouteille ou un bocal d'un litre les graines de kéfir (j'en apporte régulièrement aux cours car les graines se multiplient au fur et à mesure des fabrications, surtout si on rajoute du sucre), de l'eau, un fruit sec (deux figues sèches ou une poignée de raisins secs par exemple ou abricots secs,...), des tranches de citron (ou autre agrume...avec du citron lime + un peu de son zeste (biologique) c'est délicieux.  et un peu de sucre (facultatif).
Après avoir mis ensemble tous les ingrédients dans une bouteille au large goulot (car les figues triplent de volume) ou un bocal, bien fermer et attendre 24 h pour déguster.
Le kéfir a un goût légèrement différent à chaque préparation, selon les ingrédients, le dosage, le temps de conservation, la température,... Avec l'expérience et selon ses goûts, on jugera de la quantité des ingrédients. On peut expérimenter également avec des fruits rouges. Cela donnera un goût de grenadine. Dans ce cas là, pour éviter qu'ils s'éparpillent, placez-les dans une bande de gaze ficelée.
Lorsque vous avez tout bu, vous réutilisez les graines pour recommencer l'opération ...indéfiniment! Je fais régulièrement deux passages avec les mêmes ingrédients en remettant simplement de l'eau à moitié et un peu de sucre. La deuxième fois bien sur, le goût est moins prononcé.
Pour refaire la boisson, il suffit de vider tous les ingrédients dans une passoire (de préférence en plastique), d'enlever les fruits secs, citron, et de rincer les graines à l'eau claire. Évitez l'eau au goût chloré. J'utilise l'eau du robinet filtrée en carafe.
Astuce pour enlever les figues sans laisser les graines de figues se mélanger aux graines de kéfir (en général elles se percent avec la manipulation). Soit vous prenez un bocal, l'ouverture assez large évitera de presser les figues pour les enlever. Puisque j'utilise des bouteilles avec un goulot étroit, je rince plusieurs fois la bouteille en laissant passer uniquement les graines dans la passoire, les figues bouchant l'ouverture sont retenues avec un doigt que je peux enlever en dernier sans précaution.

Le kéfir, en dehors d'être une boisson très agréable a aussi, comme les probiotiques, beaucoup des valeurs thérapeutiques. Il rétabli la flore intestinale....ce qui n'est pas rien quand on sait que la plupart des maladies viennent des intestins. Il renforce également le système immunitaire, diminue la tension artérielle, régule le taux de cholestérol, et contient des vitamines A, E et B. Les probiotiques de manière générale sont aussi susceptibles de réduire l'eczéma.
Pour conserver vos graines de kéfir pendant que vous êtes en vacances (je l'emmène partout)  vous pouvez les mettre dans de l'eau sucrée au réfrigérateur. Certains les mettent au congélateur, je n'ai jamais essayé. Si vos graines sont mortes, restez en bon terme avec une amie qui vous en redonnera de bon cÅ“ur 😉 
Vous pouvez avoir plusieurs bouteilles pour faire un roulement. 
Vous trouverez multiples autres informations sur internet.

http://a403.idata.over-blog.com/0/13/09/00/Kefir-de-fruits.jpg

Observation: j'ai constaté que quelque fois le kéfir était amer. J'ai découvert que cela provenait de la partie blanche du zeste de citron. Si vous n'aimez pas l'amertume, pelez le citron à vif. Ou faites un jus de citron filtré comme sur les images au dessus. Pour que le goût du citron soit préservé, pelez très finement le zeste (juste la partie colorée) en plus ou moins grande quantité selon votre goût. 

Bonne dégustation sans modération! 
 
 
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Le kéfir est une boisson naturelle à créer soi-même, ayant la particularité de pouvoir être recréée à l’infini. Cette boisson possède de multiples bienfaits pour le corps. Elle est obtenue à partir de grains de kéfir à faire fermenter,il existe deux sortes de boissons selon les grains utilisés : le kéfir de lait et le kéfir de fruit.
Nous parlerons ici du
kéfir de fruits.
Les bases de la recette du kéfir de fruits sont de l’eau minérale + un fruit acide + un fruit sec + grains de kéfir.

Les grains de kéfir sont composés de levure et de bactéries. Les grains de kéfir sont translucides, un peu gélatineux. Ils se reproduisent naturellement quand ils « fabriquent » la boisson de kéfir de fruit grâce au sucre qu’ils consomment.

En effet, les grains de kéfir digèrent le sucre qu’on met dans la préparation et nous obtenons une boisson gazeuse aux vertus probiotiques. Cette boisson ressemble donc à de la limonade.

Et oui, l
es grains de kéfir se reproduisent : au fur et à mesure qu’on les utilise pour réaliser nos boissons, la quantité de graine augmente. Ainsi, au fil du temps, la quantité de grains que l’on avait à notre début s’accroît.
Plutôt que les jeter, on peut les
offrir à des personnes de notre entourage qui seraient intéressées : collègues, amis, membres de notre famille.

Les bienfaits du kéfir de fruits.

Les probiotiques du kéfir apportent équilibre à votre
système digestif et aide à rééquilibrer la flore intestinale.
Le kéfir
de fruits a une teneur en alcool faible (moins de 1% à 2%) : si certains ne le considèrent pas comme une boisson alcoolisée, on devra toutefois le prendre en compte pour certaines personnes plus sensibles
 
Recette de base du kéfir de fruits.
Matériel

Un bocal en verre, d’une contenance de minimum deux litres, et dont l’ouverture est large (pour passer et
récolter les figues, les quarts de citron, etc.)

Une compresse ou un tissu avec un élastique large (pour protéger le kéfir en cours des mouches... tout en le laissant «respirer»)
Une cuillère en bois, bambou, ou plastique... mais surtout pas en métal !
Un entonnoir de petite taille (un filtre à café en plastique, par exemple)
Un filtre en plastique (filtre à café ou autre)
une bouteille en verre d’une contenance de 75 cl à 1,5 l (comme une bouteille de limonade ou de bière).

Ingrédients

- 4 C. à Soupe de grains de kéfir

- 4 C. à Soupe de sucre roux de canne ou sucre complet (rapadura)

- 1.5 L d’eau minérale

- 1 figue sèche

- 3 rondelles de citron.

Préparation :

1- Prendre un grand bocal en verre. Versez l’eau minérale et le sucre.

2- Ajouter les grains de kéfir préalablement rincés.

3- Ajoutez la figue et les rondelles de citron.

4- Couvrir le bocal avec un linge et laisser fermenter à température ambiante environ 48h.

5- Quand la figue remonte à la surface, votre kéfir est prêt !!!

N’attendez pas pour vous occuper de votre kéfir, quand ils manquent de sucre les grains peuvent se dégrader rapidement.

6- Versez la boisson dans des bouteilles fermées puis stockez au réfrigérateur. La fermentation s’arrête au
réfrigérateur. Il est conseillé de ne pas le conserver trop longtemps ensuite, environ 3 jours.

7- Vous pouvez soit directement refaire une fournée, soit conserver vos grains de kéfir dans un bocal fermé
d’eau sucrée au réfrigérateur. Jusqu’à la prochaine fournée. Pensez à changer l’eau sucrée de temps en
temps (min. tous les 7 jours) pour que les grains tiennent le coup.

Variantes :

En fruits acides vous pouvez opter pour le citron vert, l’orange, le pamplemousse, la clémentine mais aussi
l’ananas, les groseilles, les framboises ou le cassis !

Vous pouvez aussi préparer un thé ou une tisane avec l’eau minérale avant de l’utiliser.

En fruits secs vous avez les figues bien sûr, mais aussi les raisins secs, les abricots secs, la mangue séchée,
l’ananas... Évitez les fruits secs qui se délitent comme les dattes ou les pruneaux. Avant de vous lancer dans des expériences conservez une partie de vos grains, on ne sait jamais !

Bonus : on peut utiliser du jus de fruits fraîchement réalisé soi-même (pomme, orange, poire, raisin,
etc.). Dans ce cas, nul besoin d’ajouter du sucre ou des fruits séchés... en revanche, une présence d’un

agrume reste nécessaire.
  

Séance de yoga sur chaise (en audio)

Cette séance pour tous peut se faire le matin pour dénouer le corps ou le soir pour se détendre. Elle est particulièrement adaptée aux personnes qui ne peuvent faire de postures au sol parce qu'elles ont du mal à se relever ou qui ont mal aux genoux. Donc, si vous avez quelqu'un dans votre entourage qui a des difficultés (un parent âgé par exemple), et qui même n'a jamais fait de yoga, vous pouvez être avec lui pour l'accompagner.


Respiration et cohérence cardiaque




Il y a quelque chose de formidable avec le corps humain, c’est qu’il respire tout seul. Sans même que nous y prêtions attention, il nous rend ce service inestimable. Chaque inspiration, chaque expiration renouvelle l’air dont nous avons besoin pour vivre. Merveilleuse mécanique à notre service depuis notre toute première prise d’air à la naissance, jusqu’à notre dernière expiration, le jour venu.

Oui, ça respire tout seul là-dedans. Mais avons-nous pris l’habitude de regarder de temps en temps comment ça fonctionne? Je veux dire par là que nous emmenons tous notre voiture au garage régulièrement pour vérifier que le moteur tourne rond, mais le faisons-nous avec nous-mêmes? Je crains fort que non. Peu sont ceux qui pensent que leur respiration a quelque chose à leur apprendre.

Or, c’est bien le cas. Notre respiration en dit long sur nous, sur notre état de stress par exemple. Prenez quelques instants pour observer où vous en êtes. Cessez de faire tout ce que vous êtes en train de faire. Après avoir lu ceci, fermez les yeux. Pourquoi? Et bien fermer les yeux vous coupera de votre univers extérieur et vous permettra donc de vous concentrer sur votre univers intérieur. Si vous trouvez cela trop pénible par manque d’habitude, gardez les yeux ouverts, tout est parfait.

Observez simplement la partie de votre corps qui respire. Est-ce que votre respiration est abdominale? Voyez-vous ou sentez-vous votre ventre faire des va-et-vient? Ou avez-vous une respiration thoracique? Est-ce votre sternum que vous sentez bouger? S’il vous est difficile de le sentir, vous pouvez poser une main sur le ventre et une autre sur votre sternum afin de mieux ressentir la respiration.

Observez également le rythme de votre respiration, ne trichez pas, laissez votre respiration telle qu’elle est pour le moment. Observez simplement si vos inspirations/expirations sont longues et profondes ou courtes et saccadées ou encore régulières et de durée moyenne.

Le rythme de notre respiration ainsi que la partie du corps où nous respirons nous parlent de notre niveau de stress. Les personnes très stressées ont une respiration thoracique très rapide, si bien que parfois elles peuvent avoir la sensation de manquer d’air. Notre appareil respiratoire nous propose une grande amplitude de respiration, mais quand nous nous faisons rattraper par le stress c’est comme si nous fonctionnions avec 20% de notre capacité, parfois moins. Résultat: nous nous fatiguons plus vite, nous faisons vieillir prématurément notre organisme qui n’a pas assez d’air pour renouveler les cellules comme il voudrait, nous devenons nerveux.

Pour vous donner une image: prenons notre maison. Comme il est bon de l’aérer de part en part et de sentir l’air frais dans TOUTES les pièces. Comme il est agréable d’y vivre! Mais dès que, pour une raison ou une autre, nous n’ouvrons plus les fenêtres de part en part mais seulement celle de la cuisine de temps en temps, l’air devient soudain plus lourd à supporter. Il nous semble que cela devient irrespirable, nous pourrions même éprouver, de temps en temps, une lourdeur et l’envie irrépressible de sortir.

Ne nous inquiétons pas, il n’y a rien de critique si on devient conscient de ce qui se passe en nous, il est toujours temps de changer les choses.

Donc, si vous avez constaté que votre respiration est plutôt thoracique et rapide, il est grand temps de faire une pause! Si vous êtes au bureau, pas de panique, isolez-vous quelques minutes dans un coin, ne serait-ce qu’aux toilettes, et oui! Asseyez-vous ou restez debout, peu importe. Commencez par prendre une inspiration profonde par le nez. Qu’est-ce que c’est une inspiration profonde? Et bien selon notre état de relaxation, cela peut varier du simple au triple, voire plus. Disons que, pour débuter, faites une respiration plus longue que la précédente. Il faut bien commencer quelque part. Surtout, soyez doux avec vous, vous êtes là pour apprendre pas pour vous rajouter du stress!

Puis expirez longuement également.Répétez cela trois fois. Attention, pour ceux qui n’ont pas du tout l’habitude, vous pouvez sentir que cela vous monte à la tête. Asseyez-vous, votre corps est en train de savourer cet instant. Maintenant, nous allons régulariser la respiration en faisant de la cohérence cardiaque.


Inspirez sur 5 secondes.
Expirez sur 5 secondes.
Faites cela sur une, deux ou trois minutes pour débuter. L’idéal étant, plus tard, avec l’entraînement, de le faire pendant 5 minutes, deux à trois fois par jour.3,6,5 = 3 fois par jour, 6 respirations par minute, pendant 5 minutes.
Et puis reprenez un rythme naturel, observez comment vous vous sentez maintenant.
La respiration est un ami formidable, et donc, comme tous les amis que nous aimons, nous avons besoin de leur prêter attention de temps à autre pour voir si tout va bien.
Pensez-y la prochaine fois que vous manquerez d’air.


L'influence des pensées sur le corps

En tant qu'êtres humains dotés d'une conscience nous sommes les seules créatures de la planète en mesure de faire évoluer notre biologie par le biais de nos pensées, de nos émotions et de nos intentions.
Nos cellules sont constamment à l’écoute de nos pensées, elles en subissent l’influence. Chacune de nos cellules perçoit notre moindre changement d’humeur. Cela veut dire que nous ne pensons pas seulement avec notre cerveau mais aussi avec nos cinquante trillions de cellules qui partagent activement nos pensées.
Les doshas sont une station d’échanges où nos pensées se transforment en matière. Nos pensées catalysent des changements dans notre corps. Pensez à ce qui arriverait si en vous promenant, vous rencontriez un gros serpent sur votre chemin. Si vous avez peur, vous sentirez votre cÅ“ur battre, votre gorge se sécher, et vos jambes tremblées. L’image mentale et abstraite de ce serpent peut déclencher en vous une montée d’adrénaline, c'est-à-dire une réaction concrète, physique. Nos pensées travaillent de la même manière si nous sommes angoissés, déprimés, préoccupés par notre futur ou si nous regrettons notre passé, les messages que nous envoyons à notre corps ont le pouvoir d’influencer notre réaction face à une situation que nous percevons comme menaçante même si elle ne l’est pas du tout.
En tout cas, si nous vivons chaque instant avec la conscience du présent, une bonne dose d’enthousiasme, de passion pour la vie, d’optimisme et d’ouverture à toutes les surprises, nous enverrons à nos cellules des messages complètement différents qui seront positifs.
Pensez à la même promenade et au même serpent qui vous coupe le chemin mais imaginez cette fois ci d’adorer les serpents. Face à des pensées positives, la réaction de votre corps sera complètement différente. Plutôt que de vous échapper, vous aurez envie de vous attardez à observer le serpent, peut-être même à le caresser et à le prendre dans vos bras. Dans ce cas, votre corps prendra la direction opposée favorisant l’équilibre et la guérison. Notre subconscient exerce son extraordinaire pouvoir en créant des toxines dans notre corps à partir de nos pensées. Notre tâche consiste donc à soutenir un processus de guérison en élaborant des schémas de pensées positifs qui puissent encourager notre bien être et un état de santé optimal.
Répétez plusieurs fois cette phrase : « Je suis le flux du rythme avec mon esprit et mon corps"

MÉDITATION

Maintenant, installez-vous confortablement en position de méditation (au moins 10 mn)

Inspirez lentement et profondément, puis expirez.
A chaque inspiration et expiration, vous vous sentez plus détendu.
Maintenant répétez le mantra en le répétant silencieusement :

« Om Ananda Namah » (prononcer Namaha) qui veut dire « J’agis sereinement, je suis détaché du résultat de mes actions ».
A chaque fois que vous vous rendez compte que vous êtes distrait par une pensée, une sensation corporelle ou un bruit extérieur, ramenez tout simplement votre attention sur la répétition mentale du mantra.

…Toute la journée gardez votre pensée sur : « Je suis le flux du rythme avec mon esprit et mon corps » 

Texte retranscrit à partir d'une méditation du Docteur Deepack Chopra sur le thème de la santé.







Solidifier la confiance en soi



Témoignages sur le défi yoga de 40 jours

 

Le 26 mai à Marck, le 1er juin à Oye-Plage et le 8 juillet à Merville avait lieu les Matinées de Yoga sur le thème "Pratiquer chez soi, Créativité et Autonomie".
Un défi de 40 jours, à raison d'un minimum de 7 minutes par jour, avec quelques astuces pour y parvenir, a été proposé.
Voici les témoignages de quelques personnes. Certaines préfèrent rester anonyme. J'ai supprimé les annotations plus personnelles et formules de politesse.
(J'ai bien fouillé dans mes mails mais si j'ai oublié quelqu'un merci de me prévenir).

Stéphanie: 
J'ai commencé le défi le dimanche 3/6 et je n'ai loupé qu'une séance, samedi dernier. Sur ces 40 jours, je me concentre sur la même posture, avec échauffement, préparation, puis compensation, relaxation, pranayama. Du coup, je me vois progresser de jour en jour sur cette posture. Mes 40 jours se termineront le 12/7 et je redémarrerai une nouvelle série sur une autre posture.
Je travaille la demi-pince, je n'arrivais pas à poser les mains sous le genou, et là j'en suis à mi-tibia, et au bout de quelques respirations, je touche la cheville... Je prépare avec sphinx et sauterelle, et je compense avec le demi pont. 

C : 
Depuis la séance du 8 juillet à Bailleul, je relève le défi des 40 jours ! Je n'ai commencé que le 10  juillet contrairement à ce que je souhaitais faire mais depuis je n'y déroge pas. Je pratique principalement le soir car c'est là où j'arrive à trouver du temps rien que pour moi, dans une maison redevenue calme (quand homme et enfant sont couchés :-)). D'autant que le soir est toujours un moment spécial qui invite à se ressourcer.
Pour la première séance en solo, la veille j'avais préparé la séance que je souhaitais pratiquer. Finalement, je n'ai pas regardé mon papier, je l'ai fait au feeling, selon mon envie du moment. Et depuis, c'est comme cela que je les pratique. Et à chaque c'est un petit moment de grande détente. Je pratique en moyenne 15 min tous les jours. Je me suis accordée 3 jours dispersés de pause pour éviter de courir après le temps. Au mois d'aout, je sais que cela sera un peu plus compliqué car de la famille sera à la maison et je n'aurai vraiment pas beaucoup de temps pour moi. Mais je vais tout faire pour ne pas lâcher ce rythme. Je vais d'ailleurs essayer d'initier ma sœur.
Un temps plus long avec une prof me manque un peu quand même :-) 

Marie-Hélène:
Pour moi ça fait 22 jours, et très contente!
Je me suis fixée une petite base, et j'ajoute des petites choses en fonction de mon temps, de mon humeur, de mes envies. Merci! 

Béryl: 
En ce vendredi 22 juin 2018, je termine ma quatrième semaine de pratique de yoga d’environ 15 mn le matin chaque jour. J’ai choisi de pratiquer du lundi au vendredi, m’accordant une pause que je ressens comme une coupure nécessaire le weekend, en partie pour mieux reprendre et éviter la lassitude d’une routine où je forcerais mon corps. L’obligation chez moi mène à la désincarnation. De ce fait, ce rythme que j’ai adapté à ma personnalité et à mon caractère reflète qui je suis dans le yoga. Pour moi, il était important de ritualiser ce nouveau pli à prendre pour favoriser son inscription dans mon quotidien. J’ai décidé que le matin était le moment le plus opportun.
Après 4 semaines, je ressens déjà plusieurs effets positifs. Tout d’abord, je ressens moins de frustration quand je vais à mes cours de yoga habituels. Parfois, je ressortais de la séance déçu ou insatisfait dans mon corps parce que je n’avais pas eu l’occasion de travailler sur telle ou telle partie. Quand, maintenant, ça m’arrive encore parfois, je me dis simplement : « si demain matin, le besoin d’étirer ma nuque est encore là, je pourrais le faire pendant 15 mn ! »
Ensuite, je sens que ma respiration et ma présence ainsi que ma concentration ne sont plus tout à fait pareil qu’avant. A mon avis, l’exercice de me centrer le matin, même si j’échoue à me centrer, me rend plus présent à moi-même, plus incarné, plus impliqué dans ma vie. Je fais plus attention à mes positions corporelles et j’accorde sans culpabilité plus de place et de soin à ce corps que j’habite et qui me permet l’émergence d’une pleine conscience.
Et enfin, je remarque que j’ai de plus en plus confiance en propre créativité. J’ai compris que si je m’écoutais, si je tendais une oreille attentive mais sans attente toute faite, à mes sensations (douleurs, tensions, envie de bouger, crispations,…) ma séance se faisait presque d’elle-même. Aucun plan de préparation ne m’était nécessaire. Et si parfois rien ne vient, alors c’est l’occasion de travailler sur l’acceptation du corps dans son apparente immobilité, et pendant 15 mn je respire et cela me semble juste et bon.

Anonyme: J'ai fait mon tableau avec 4 fois 10 cases et je le remplis petit à petit
Il y a quelques cases vides par çi par là, ce qui lui donne un aspect "gruyère", mais ce n'est pas grave! Je persévère quand même car ...ça me fait du bien !Tout simplement !


Véronique:
J'avais déjà une pratique régulière  mais le stage a renforcé ma motivation car il a donné des pistes pour mieux construire une séance selon le temps disponible au lieu de la supprimer en se disant" je manque de temps" ! Et aussi varier les séances  en sachant mieux comment évoluer dans la préparation d'une posture.

Bernard:
Je ne suis pas le bon élève, mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je pense pratiquer pendant les congés qui seront sur les chemins de randonnée, et bien sûr cette année avec le tapis de Yoga.

Anonyme:
J’ai commencé le défi le 4 juin.
Première constatation : la pratique dépasse 7 minutes (je ne regarde pas l’horloge) … 15, 20, 30 minutes. Quand je n’ai pas pris le temps de me poser sur mon tapis, je pratique des exercices respiratoires le  matin ou le soir.
Sans la pratique, une sensation de vide se fait sentir et une petite voix m’appelle.
Je ne me suis pas accordée de  récompense tous les quatre jours, je n’en ai pas ressenti le besoin. En fait, la récompense est là, dans la pratique.
Cette expérience est intéressante en tous points : le tapis est  mon ami !
Je poursuis le défi et je t’enverrai un deuxième jet en développant mes impressions.

Elsa: (1er août) 

Pour ma part, le Yoga continue de m’accompagner chaque jour, même si c’est juste quelques instants, ils me sont devenus précieux.


  







 

La respiration


Une bonne synthèse sur ce qu'est la respiration et l'importance du diaphragme.


Respirer en conscience du matin au soir:

- Le matin, allongé, avant de se lever : inspirez par le nez, expirez bruyamment par la bouche. 10 séries. (Attendre un peu avant de vous lever pour éviter l’étourdissement)

Cela permet de faire aller le sang dans les extrémités. Rend les mains et les pieds chauds, masse le foie, supprime les stagnations. Masse les intestins, fait aller à la selle, donc désempoisonne le corps.


- Le soir : souffler très lentement comme sur la flamme d’une bougie sans la faire vaciller.

Rajouter une visualisation : l'air gris qui sort

Si insomnie, compter les respirations (1 inspir/expir, 2 inspir/expir, …jusqu’à 10)


- Dans la journée : des arrêts réguliers de 10 respirations conscientes. S’arrêter 15, 30 fois ou plus dans la journée.

Les activités sont centrifuges (de l’intérieur vers l’extérieur), nous vidons nos batteries.

Respirer en conscience c’est se recharger.


La respiration nous aide à agir en pleine conscience, c'est-à-dire à être de plus en plus conscient de faire de qu’on est en train de faire.

Nous passerons peu à peu, grâce à la répétition, de la compétence consciente à la compétence inconsciente,

Grâce à cette respiration consciente, nous gérons mieux nos émotions et construisons de nouveaux circuits neuronaux.






Maia, 95 ans: Exercice, Joie, Simplicité


La joie du yoga à tout âge. Magnifique documentaire.

Tourné à Fire Island, New York, ce film capte les secrets de la jeunesse éternelle de Maia Helles. C'est une danseuse de ballet russe de 95 ans. Elle est restée indépendante et se porte comme une personne de quarante ans.
Réalisé par Julia Warr, artiste et cinéaste (juliawarr.com) avec Maia il y a 5 ans. Maia est convaincue des avantages de sa routine et de ses exercices quotidiens qu'elle a mis au point, en collaboration avec sa mère, il ya 60 ans, bien avant la venue des cours de yoga
Musique Lola Perrin