Le yoga et la maîtrise : de l’ardeur à la plénitude

septembre 10, 2017 Samtosha Yoga 0 Commentaires


Le yoga a la réputation d’être une pratique tranquille dont la finalité principale est la relaxation. Or cela va à l’encontre de sa nature. Le yoga est en effet une pratique qui nécessite une constance, une énergie afin de se maîtriser soi-même au travers d’un lâcher prise qui permet de vivre la profondeur de la conscience et atteindre la plénitude. Une fois que cette finalité est réalisée, alors l’effort nécessaire disparaît. 

L’effort d’une pratique constante


Le yoga est souvent présenté partiellement comme une façon de se détendre, et ainsi de relâcher les tensions corporelles et mentales. L’erreur commune consiste alors à faire du yoga un état inerte dans lequel le corps, allongé sur le tapis, se laisse aller à la passivité. Il s’agirait ainsi de faire du yoga un moyen de relaxation parmi d’autres. Cette vision est erronée. Loin, en effet, d’être une pratique mollassonne, un délassement, ou un paisible repos transitoire, le yoga est un investissement de tous les instants afin de transcender les déterminations qui nous asservissent. Il s’agit de dépasser les conditions des phénomènes qui peuvent dominer l’homme afin de vivre une expérience intérieure. Il en résulte finalement la réalisation de la liberté au sein de laquelle, libéré des troubles, libéré du volontarisme, sans besoin à présent de l’effort, l’être est dans la plénitude, dans une intime conscience de la réalité.

Le yoga est un chemin qui demande un engagement soutenu dans la mesure où il s’agit pour l’être humain de dominer ses instincts, ses pulsions, ses élans primitifs, en bref sa nature. Cette opposition n’est en rien contre-nature, mais elle tente en définitive d’aller au-delà des spontanéités de base de l’être humain, qui peuvent le soumettre, le dominer et ainsi engendrer la souffrance. Si l’homme a des énergies naturelles fondamentales, il a aussi la capacité de les maîtriser. Là aussi est sa nature.

Le yoga s’oppose alors au laisser aller, aux facilités qui séduisent, à l’absence d’efforts qui nous donne l’illusion d’être au repos. Il est une quête de la maîtrise de soi, recherche qui est fort loin de s’identifier à l’apathie. Ce contre-courant est motivé par une finalité bien spécifique : la fin de la souffrance. Le yoga vise l’éradication de la douleur physique, de la souffrance psychique ou de l’angoisse métaphysique. Or, comment un tel projet pourrait-il être réalisé dans la tiédeur d’une pratique instable et balbutiante ?

Le yoga est avant tout un refus : celui d’être soumis aux troubles psychologiques et corporels; celui d’être assujetti aux désordres du monde des hommes et du monde phénoménal dans sa généralité. On comprend aisément qu’un tel refus ne peut être une sinécure. Les hommes subissent sans cesse des maux et le yoga est un des moyens d’y échapper. Cette libération ne peut être ainsi une tranquille flânerie. L’engagement devra être à la mesure de la puissance des troubles qui ternissent l’existence humaine.

Le yoga demande un esprit alerte, vif, réceptif, motivé. Il bannit le doute incessant et l’hésitation constante qui mettent nécessairement un obstacle à la finalité. Dans toute démarche, dans toute pratique, le doute constant, qui est ici le manque d’assurance, la peur, l’incertitude, la réticence envers le bien-fondé des principes et l’efficacité de la pratique, ne fait que rendre encore plus inefficace ce qui est entrepris. Le yoga est une pratique, non une croyance. Son efficacité ne se mesure qu'à l’aune de l’expérimentation, une attention fine et subtile afin que l’expérience soit accompli avec le plus de perfection possible. Un esprit agité qui vagabonde sans cesse, qui n’est pas tout à ce qu’il fait ne peut accomplir pleinement le yoga. Ce chemin n’est pas ainsi une relaxation pépère. Le mental et le corps demeurent vigilants, impliqués, résolus.

Denis Faïck Extrait de la Revue Française de Yoga - Juillet 2006

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Mini séance de yoga en vidéo

septembre 04, 2017 Samtosha Yoga 0 Commentaires

Pour préparer cette rentrée, je vous propose de faire la séance réalisée par Neda et Christophe de Yogalite. Séance tout en douceur où l'on prend d'abord le temps de se poser, de se connecter à son corps et à son souffle.
Vous passerez un moment très agréable avec la voix mélodieuse de Neda. Les temps de silence amènent paix et profondeur.  En fond, les bruits de la campagne ensoleillée nous dit que l'été continue. 
Ça vaut bien un hamac, un livre, et une bonne tranche de pastèque!😇


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Perspective spirituelle des postures de Yoga. Par Koos Zondervan

septembre 01, 2017 Samtosha Yoga 0 Commentaires




Koos Zondervan dans bhadrasana
L'esprit et le corps des êtres humains deviennent généralement progressivement conditionnés au cours de leur existence.
Pour l'esprit, cela signifie que nous réagissons progressivement aux événements de manière programmée.
Pour le corps, cela signifie qu'il est progressivement limité dans sa liberté de mouvement, à cause de tensions conditionnées (ce qui veut dire qu'elles sont programmées dans le cortex cérébral).
De ce fait, la souplesse graduellement diminue. Ces tensions conditionnées peuvent parfois avoir pour effet de perturber jusqu'à la position des os.
Le corps d'énergie, ou la couche prânique (prânâmâyakosha), qui parmi d'autres choses est responsable de la communication entre l'esprit et le corps physique, souffre également des conditionnements physiques. Généralement ces conditionnements physiques entraînent chez la plupart des gens au cours de leur existence un affaiblissement du corps d'énergie, qui pour ainsi dire s'atrophie. De ce fait, la conscience du corps s'amoindrit, de même que la sensibilité et la vitalité.
Jean Klein nous enseignait qu'il est possible d'inverser ce processus négatif. Par ailleurs, une telle inversion augmenterait les possibilités de notre développement spirituel au cours de cette existence. L'essence de l'approche qu'il recommande peut se caractériser par ce seul mot : “écoute”.
En ce qui concerne l'esprit, cela signifie qu'il vous faut observer votre propre fonctionnement aussi clairement que possible, comme un témoin, sans juger ni vouloir vous améliorer. Vous constatez à partir de quels motifs vous agissez, et aussi comment vous réagissez mentalement et corporellement aux gens et aux événements.
En ce qui concerne le corps, nous pouvons nous référer au texte de mon article “Principes du Yoga du Cachemire”. Ce texte recommande de pratiquer le yoga dans un esprit d'observation ouvert et accueillant, l'attention orientée vers la sensation tactile. Ainsi vous écoutez votre corps par le biais du sens tactile.



  • La première fonction des postures de yoga résulte de cette écoute attentive pendant notre pratique, afin de devenir conscient des résistances et des rigidités inscrites dans notre corps.


Bien qu'un mode de vie non naturel (par exemple une mauvaise alimentation) puisse aggraver les raideurs du corps, la cause la plus importante en sont les tensions musculaires conditionnées. Ces tensions musculaires conditionnées sont dues aux stress, efforts et réactions de notre mental, ce qui s'accompagne du raccourcissement de nos muscles.
Afin d'illustrer cette première fonction des postures de yoga, un exemple :
Je me souviens qu'au cours d'une de mes premières leçons de yoga avec Jean Klein, alors que nous étions assis au sol avec les jambes allongées, il me dit en passant près de moi : “Votre jambe droite a tendance à être trop courte”.
A ce moment-là je n'ai pas su que faire de cette information. Toutefois, lorsque quelques minutes plus tard nous étions dans la posture de bhadrâsana (aussi nommée gorakshâsana) (fig.1), j'ai remarqué une forte résistance dans la hanche droite, qui empêchait le genou droit de descendre aussi bas que le gauche. Je réalisai qu'il était possible que ce soit en lien avec la remarque que Jean Klein m'avait faite quelques minutes auparavant, au sujet de la tendance de ma jambe droite à être trop courte.


Je me suis occupé de ce problème pendant ma pratique quotidienne de yoga, tôt le matin avant le petit déjeuner. Je commençais par stimuler le corps d'énergie en pratiquant kapâlabhâti et du prânâyâma. Ensuite je pratiquais bhadrâsana en donnant toute mon attention au sens tactile, à la sensation corporelle. Afin d'être capable d'éviter de forcer le corps, je posais mes mains au sol devant moi et ensuite je commençais à me pencher en avant à partir des hanches, très lentement et soigneusement. En même temps, j'écoutais le corps, car il est essentiel de gérer le corps de façon amicale. Il n'est pas permis que ce genre de pratique devienne réellement douloureux. Il est important aussi de prendre le temps nécessaire pour procéder ainsi.
Je restais souvent dans la posture pendant 5 ou 10 minutes, tout en stimulant le corps d'énergie en ralentissant l'expir à l'aide d'ujjâyî. Pendant l'inspiration, l'évocation par la sensation tactile que l'avant du corps devenait plus spacieux a également contribué à la libération de la zone de la hanche droite, car cela a permis au tronc de descendre davantage.
Après avoir pratiqué pendant quelques semaines de cette façon, à un certain moment lors d'une séance, soudainement et avec un certain bruit le genou droit est descendu en même temps que j'expérimentais le relâchement de tensions dans les muscles près de la hanche droite. Bien que le problème fût résolu, afin de stabiliser cet acquis, j'ai continué à pratiquer ainsi pendant deux semaines. Le résultat : lorsque je pratiquais bhadrâsana, les deux genoux touchaient presque par terre et la résistance avait disparu. “La tendance de ma jambe droite à être trop courte” avait disparu également. J'eus la preuve à cette occasion-là que des tensions musculaires conditionnées pouvaient aller jusqu'à causer un dérangement dans la position des os.
Lorsque ce problème fut résolu, il s'en suivit un gain important : la capacité de mon corps à pratiquer padmâsana et siddhâsana était devenue bien meilleure qu'avant. Il m'apparut qu'il était maintenant possible de rester confortablement pendant longtemps dans ces postures. Assis dans ces postures, je réalisai alors qu'elles étaient conformes aux critères formulés par Patanjali lorsqu'il précise qu'une posture doit être stable (sthira) et agréable (sukha).
Maintenant vous pourriez penser que ceci était un succès, que les muscles autour de la hanche droite étaient désormais déconditionnés, libérés. Ce n'était pourtant que partiellement vrai. Lorsque, deux ans plus tard, pendant une séance de yoga, je restai plus longtemps que d'habitude dans une torsion assise (matsyendrâsana), mon corps se mit à réagir d'une façon qui était nouvelle pour moi. A un moment donné, mon corps se mit soudainement à se raidir puis à trembler, en même temps qu'il se couvrait de transpiration. Là-dessus, dans la région de la hanche droite, pour la seconde fois une énorme tension se relâchait. Puis tout mon corps se détendit complètement dans la posture.
Après cette séance, je réalisai que j'avais reçu la preuve par l'expérience des deux points suivants énoncés par Jean Klein :
Les conditionnements sont programmés dans le cerveau par couches (comme les pelures d'un oignon).”
Je peux constater que ceux de mes étudiants qui ont l'habitude de tenir les postures plus longtemps en bénéficient plus que les autres.”
C'est seulement parce que je suis resté dans matsyendrâsana plus longtemps que d'habitude que cette posture a pu déclencher le relâchement de tensions.



  • Comment prendre conscience de tensions musculaires conditionnées : recherchez quelles sont les postures ou exercices que vous n'aimez pas. Souvent vous n'aimez pas une certaine posture parce qu'elle révèle des problèmes corporels. Je me rappelle qu'il y a longtemps, je n'aimais pas du tout me pencher en avant dans la posture assise avec les jambes allongées en ouverture. La raison en était qu'un certain nombre de muscles étaient trop raides pour permettre un bon étirement.


Ce problème avait été résolu de la façon suivante :
Dans la posture de départ j'orientais mon attention vers le sens tactile, vers la sensation corporelle. Si vous réalisez que le cerveau humain ne peut s'intéresser qu'à un sens à la fois, il vous apparaîtra clairement que le fait de fermer les yeux facilite les choses. Je déposais les paumes de mes mains au sol devant moi. Ensuite, pendant 10 ou 20 secondes, je portais mon attention sur les points de contact de mon corps avec le sol. Puis je portais mon attention sur la sensation globale du corps, ce qui me permettait de sentir mon corps continuellement dans sa totalité. Je gardais les jambes légèrement fléchies. Je régulais mon souffle en allongeant chaque expiration à l'aide d'ujjâyî.
Ensuite de quoi je laissais lentement glisser mes mains vers l'avant jusqu'au moment où l'étirement était sur le point de devenir douloureux. Je m'arrêtais là et, tout en continuant à réguler mon souffle, je travaillais avec mon sens tactile de la façon suivante : pendant l'inspiration j'évoquais la sensation que la partie avant de mon corps ainsi que le visage s'étalaient dans l'espace, et en même temps j'évoquais la sensation que mes plantes de pieds poussaient quelque objet imaginaire vers la gauche et vers la droite. Pendant l'expiration, qui était freinée par ujjâyî, je m'accordais à l'espace devant le corps. Je continuais à pratiquer ainsi pendant à peu près une minute. Ensuite je remontais lentement avec le tronc et j'observais les changements au niveau de la sensation corporelle, jusqu'à ce que toutes les réactions se dissolvent dans la sensation globale du corps.
Je commençai à pratiquer cet exercice quotidiennement, et tout comme j'avais procédé avec le premier problème que j'ai décrit, je stimulais le corps d'énergie avec kapâlabhâti et du prânâyâma chaque matin avant le petit déjeuner. Après quelques semaines il y avait encore beaucoup de résistances dans les muscles des cuisses, mais je remarquais qu'il y en avait déjà moins.
Quelques semaines plus tard, l'état musculaire s'était clairement amélioré et l'exercice lui-même devenait moins désagréable, et à certains moments il devenait même très agréable. Alors un jour je ressentis pendant l'exercice le relâchement soudain d'une importante tension dans la région du pelvis, et au même instant, à ma grande surprise, il me devint possible “d'embrasser” le sol devant moi avec les deux bras et de déposer le tronc et le menton au sol. Je réalisai lors de cette expérience que d'importants conditionnements s'étaient dissous.



  • La seconde fonction des postures de yoga découle de la première fonction. Jean Klein décrivait cette seconde fonction de la manière suivante : “L'intention est de travailler régulièrement avec les postures jusqu'à ce que toutes les résistances et tensions présentes soient dissoutes, tout comme un pianiste joue de nombreuses fois sa partition jusqu'à maîtriser sans effort tous les passages qui au début posaient problème.”


Ceci nous ramène à nos propres désirs, car dès lors que vous devenez conscients de tensions et résistances importants dans votre corps, émerge un désir naturel de le libérer de ces problèmes. Il apparaît que la clé du succès est d'éveiller le corps d'énergie tout en travaillant les postures, ainsi que je l'ai indiqué dans l'article “Principes du yoga du Cachemire” et élaboré dans mon livre “Le yoga tantrique”. Une fois que le corps d'énergie est bien activé, il va fonctionner comme un catalyseur dans le processus de déconditionnement du corps physique.
Suite à mes premières leçons de yoga avec Jean Klein aux Pays-Bas (1975-1976), je fus tellement touché par son approche que je commençai à suivre ses séminaires dans plusieurs pays d'Europe. Sous sa guidance, le corps d'énergie fut bientôt activé au point qu'il était perçu directement et que le corps physique commençait à se libérer de lui-même de ses résistances et rigidités. Je me souviens qu'en ce temps-là, Jean Klein nous faisait pratiquer de nombreuses séries de kapâlabhâti et de prânâyâma (sans rétentions). Il nous expliquait qu'il était essentiel d'ouvrir les canaux d'énergie (nâdis) et de renforcer la circulation de l'énergie.
L'entraînement au prânâyâma de Jean Klein était caractérisé par :
  1. L'importance donnée à une assise correcte.
  2. Le fait de “filtrer” le flux de l'inspir et de l'expir en réduisant le passage de l'air dans une ou les deux narines.
  3. La pratique constante de uddiyâna bandha.
Il insistait sur la nécessité d'une maîtrise complète des muscles abdominaux afin d'être capable de pratiquer kapâlabhâti et le prânâyâma de manière correcte.
Cette maîtrise s'acquiert progressivement en s'entraînant à rétracter la paroi abdominale tandis que tous les autres muscles (visage, langue, gorge, épaules) restent complètement relaxés.
Inspiré et éveillé énergétiquement par ces séminaires, qui pour la plupart s'étendaient sur une semaine, je commençai chez moi à travailler de manière sélective sur les parties problématiques de mon corps jusqu'à ce que toutes les rigidités et résistances dont j'étais conscient se dissolvent.
Le fait de devenir conscient des rigidités et résistances du corps et par la suite leur élimination, peut être considéré comme un “travail préparatoire”.



  • La troisième et la plus importante fonction des postures peut apparaître à son plein avantage seulement lorsque ce travail préparatoire est accompli et que l'énergie de vie peut circuler de façon optimale. À ce sujet, Jean Klein disait que le but ultime du yoga qu'il enseignait était la transformation du “corps réel”. Il disait aussi que les postures avaient un effet psychologique et spirituel.

Le corps réel est constitué des couches plus profondes (koshas), qui déterminent notre constitution psychologique et spirituelle. Ce que nous nommons “l'esprit humain” est en fait le fonctionnement de ces koshas. Dépendant de notre niveau spirituel, différentes voies ou moyens (upâyas) existent pour aller plus loin. Depuis quelques dizaines d'années, d'excellents livres sur la tradition spirituelle du Cachemire ont été publiés en français, anglais et allemand. Une sélection en est donnée dans la bibliographie.
Ainsi qu'il a été mentionné dans l'article “Principes du yoga du Cachemire”, padmâsana et siddhâsana sont les postures les plus importantes. Selon Jean Klein, parmi les postures, siddhâsana est la plus transformante. Il disait aussi de siddhâsana qu'elle était la plus purifiante. Ce qui correspond à ce qu'en dit la Hatha Yoga Pradîpikâ :
De même qu'une alimentation mesurée (mitâhâra) est pour les sages la première des observances (yama), et la non violence (ahimsâ) la première des disciplines (niyama), de même les sages considèrent siddhâsana comme la principale d'entre toutes les postures (asana).” (chapitre 1, verset 38)
Parmi les 84 postures, siddhâsana devrait toujours être pratiquée, car elle purifie les 72'000 nâdi de toute impureté.” (chapitre 1, verset 39)
Comme je l'ai décrit précédemment, le fait d'activer le corps d'énergie est d'une importance vitale dans le processus d'élimination des résistances et des rigidités, à travers lequel le corps devient capable de rester dans les postures importantes de façon plus juste et plus détendue. L'effet transformant d'une posture est transmis aux couches plus profondes (koshas) par le corps d'énergie. Ceci signifie que si le corps d'énergie devient plus puissant, alors l'effet transformant des postures augmente, y compris au niveau spirituel. Le fait d'élever notre niveau spirituel peut être considéré comme un “capital spirituel”. Ce capital spirituel va automatiquement vous accompagner dans votre prochaine incarnation.

Bibliographie
En anglais
  • The book of Listening, Jean Klein, Non-Duality Press, Salisbury 2008
  • Kashmir Saivism, The Central Philosophy of Tantrism, Kamalakar Mishra, Rudra Press, Portland 1993
En français
  • Le Vijñâna Bhairava, Lilian Silburn, Édition-Diffusion de Boccard, Paris 1961 (plusieurs réimpressions)
  • Le Paramârthasâra, Lilian Silburn, Édition-Diffusion de Boccard, Paris 1957 (plusieurs réimpressions)
En allemand
  • Abhinavagupta, Wege ins Licht, Bettina Bäumer, Benziger Verlag, Zurich 1992
  • Trika: Grundthemen des Kashmirischen Sivaismus, Bettina Bäumer, Salzburger Theologische Studien 21, Tyrolia Verlag, Innsbruck-Wien 2003
October 19, 2014

traduit de l'anglais par Barbara Litzler

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